Les dirigeants du sport mondial soutiennent des propositions pour donner plus de pouvoir à l’AMA
Le Comité International Olympique (CIO) veut donner plus de pouvoir à l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) dans la lutte contre la fraude des athlètes.
Un contrôle plus strict
Le CIO a déclaré qu’il avait été convenu lors d’une réunion des dirigeants du sport mondial que l’AMA devrait superviser les tests des athlètes et que les sanctions seraient décidées par le Tribunal Arbitrale du Sport (TAS).
Les tests sont actuellement effectués soit par des organismes nationaux d’antidopage ou des fédérations sportives internationales, qui décident également de sanctions. Le rôle de l’AMA est de faire de la régulation, mais cet organisme fait aussi la compilation de la liste des substances interdites.
Pouvoir sur les sanctions
Le soi-disant Sommet Olympique tenu à huit clos dans un hôtel de luxe à Lausanne a également proposé que l’AMA puisse exercer un contrôle accru des agences nationales antidopage et superviser les programmes nationaux d’antidopage. Le CIO a déclaré que les propositions seraient soumises à l’AMA, qui aura le dernier mot pour décider s’il convient de les approuver lors de leur prochaine réunion.
Interrogé sur ce projet, le président de l’AMA, Craig Reedie, a déclaré : « Nous devrons recevoir des pouvoirs en matière de conformité et nous allons produire toute une gamme de sanctions possibles pour différents degrés de non-conformité. Ce sera entre nos main e nous le ferons ». Il a aussi ajouté qu’il espérait voir le système mis en place avant les Jeux Olympiques d’hiver de 2018 à Pyeongchang, en Corée du Sud.
Les relations entre le CIO et l’AMA sont devenues tendues que les rapports indépendants commandés par l’AMA ont révélé des signes évidents du dopage commandité par l’Etat russe. Le CIO a résisté aux appels en faveur d’une interdiction générale des athlètes russes pour les JO de Rio, laissant la décision aux fédérations internationales de chaque sport.