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Ottman Azaitar victime d’un vol à 40.000 euros

UFC

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En séjour à Paris, Ottman Azaitar a vécu un épisode pour le moins inattendu : le combattant marocain de l’UFC s’est fait dérober une montre de luxe d’une valeur de 40.000 euros dans sa chambre d’hôtel au Fouquet’s. Une mésaventure révélée par Le Parisien, qui intervient dans une période déjà compliquée sportivement pour le combattant.

Un vol mystérieux dans un palace parisien

C’est dans le cadre prestigieux de l’hôtel du Fouquet’s, situé dans le très chic VIIIe arrondissement de Paris, qu’Ottman Azaitar a découvert la disparition d’un objet de grande valeur. Vendredi soir, alors qu’il séjournait dans l’établissement, le combattant de 34 ans a constaté que sa montre de luxe avait disparu du coffre-fort de sa chambre.

Un coffre-fort qui, selon ses dires, « fermait mal ». Cette défaillance aurait facilité l’accès à l’objet, estimé à 40.000 euros. Les circonstances précises du vol restent floues, mais aucun signe d’effraction n’a été relevé. Fait étonnant : malgré cette perte significative, Azaitar aurait indiqué aux forces de l’ordre ne pas souhaiter déposer plainte, toujours selon Le Parisien.

Un choix qui interroge, tant la somme est conséquente. En l’absence de procédure officielle, l’enquête pourrait ne pas aller plus loin, à moins que l’hôtel ou une tierce partie ne prenne l’initiative de faire la lumière sur cet incident.

Une période délicate pour le « Bulldozer »

Ce coup dur extra-sportif vient s’ajouter à une passe compliquée pour Ottman Azaitar, surnommé « Bulldozer » dans le monde du MMA. Né à Cologne, en Allemagne, mais représentant le Maroc dans sa carrière internationale, le poids léger connaît des difficultés depuis son arrivée à l’UFC en 2019.

Après des débuts tonitruants — deux victoires impressionnantes contre Teemu Packalen (par KO) et Khama Worthy — Azaitar semblait destiné à une belle ascension. Mais depuis, le natif de Cologne peine à retrouver le chemin de la victoire. Il reste sur trois revers consécutifs, face à Matt Frevola, Francisco Prado et Michael Johnson. Son bilan global demeure correct avec 13 victoires pour 3 défaites, mais il est aujourd’hui en danger dans une organisation où la concurrence est féroce et les opportunités rares.

Une famille de combattants

Ottman n’est pas le seul Azaitar à fréquenter l’octogone. Son frère aîné, Abu Azaitar, est lui aussi combattant à l’UFC. Les deux frères, très proches, forment un duo emblématique du MMA nord-africain, affichant une forte identité marocaine malgré leur formation en Allemagne. Leur présence à l’UFC symbolise une génération de combattants issus de l’immigration européenne, déterminés à faire briller leurs racines sur la scène internationale.

Mais si l’histoire familiale inspire, elle ne protège pas de la dure loi du sport de haut niveau. Ottman Azaitar, comme son frère, doit désormais rebondir rapidement pour conserver sa place dans l’organisation américaine.

L’UFC continue de faire vibrer Abu Dhabi

Pendant ce temps, l’UFC poursuivait son implantation stratégique au Moyen-Orient avec une Fight Night organisée samedi à Abu Dhabi. Le main event a vu le Néerlandais Reinier de Ridder créer la surprise en s’imposant par décision partagée face à l’ancien champion Robert Whittaker, dans un duel aussi tactique qu’intense. Une performance qui pourrait repositionner De Ridder dans la hiérarchie des poids moyens.

Mais c’est peut-être lors de la carte préliminaire que l’image la plus marquante de la soirée a émergé. L’Émirati Mohammad Yahya, bien qu’ayant encaissé six knockdowns dans un combat éprouvant, a terminé le combat avec une bosse spectaculaire sous l’œil gauche. Une scène impressionnante, reflet de la brutalité du MMA mais aussi de la résilience des athlètes.

Ottman Azaitar, entre reconstruction et vigilance

Pour Azaitar, cette mésaventure parisienne pourrait n’être qu’un incident passager. Mais elle s’ajoute à une série de déconvenues qui fragilise son statut au sein de l’UFC. Entre résultats en berne, visibilité réduite et désormais ce vol de montre digne d’un polar, le Marocain devra faire preuve de caractère pour redorer son image et relancer sa carrière.

Ce passage à Paris, qui devait probablement n’être qu’une étape de repos ou de promotion, aura laissé un goût amer. Mais dans l’univers du MMA, chaque chute est aussi une occasion de rebond. À condition de « ne jamais rien lâcher », comme le dit si bien la devise de nombreux combattants… y compris ceux de passage au Fouquet’s.