Actualités Football Une

Ligue des Champions : le PSG déroule face à l’Atalanta

PSG

PSG

Trois mois et demi après avoir triomphé de l’Inter Milan à Munich (5-0), le Paris Saint-Germain, auréolé de son premier sacre en Ligue des champions, a signé une rentrée parfaitement maîtrisée face à l’Atalanta Bergame (4-0). Devant un Parc des Princes aux airs de célébration, les hommes de Luis Enrique ont envoyé un signal fort à l’Europe du football.

Une entame de feu qui a étouffé l’Atalanta

Il n’a fallu que trois minutes au PSG pour lancer la machine. Marquinhos, capitaine galvanisé par ses souvenirs européens, a ouvert le score d’un geste de pur attaquant, coupant un centre de Fabian Ruiz après avoir lui-même récupéré le ballon. Dans la foulée, Paris aurait pu plier l’affaire, mais le gardien italien Marco Carnesecchi a retardé l’échéance en multipliant les parades devant Nuno Mendes, Hakimi puis Fabian Ruiz.

Le pressing habituel de l’Atalanta n’a jamais trouvé son rythme. Trop dominée techniquement et physiquement, la Dea a subi les vagues parisiennes, incapable de contrarier la maîtrise collective des champions d’Europe.

Kvaratskhelia retrouve ses jambes de feu

Absent face à Lens quelques jours plus tôt, Khvitcha Kvaratskhelia a rappelé pourquoi il est l’une des recrues phares de l’été. À la 40e minute, le Géorgien a offert une accélération fulgurante dans l’axe, ponctuée par une frappe sèche du droit, pour inscrire son premier but de la saison. Le Parc s’est enflammé, comme pour valider définitivement le retour en pleine forme du dribbleur.

Juste avant la pause, Paris aurait pu se mettre définitivement à l’abri, mais Bradley Barcola a manqué son penalty, symbole d’une statistique inquiétante : déjà quatre échecs sur les huit dernières tentatives parisiennes dans l’exercice.

Nuno Mendes et Gonçalo Ramos complètent le festival

De retour sur son couloir gauche, Nuno Mendes a rappelé qu’il était l’un des défenseurs les plus offensifs d’Europe. À la 51e minute, il a mystifié son vis-à-vis avant de tromper Carnesecchi d’une frappe tendue au premier poteau. Un but qui a scellé le sort de la rencontre.

Dans un match ensuite géré par Luis Enrique, Paris a maintenu son intensité sans forcer. Entré en fin de rencontre, Gonçalo Ramos a profité d’une erreur de Bellanova pour conclure le festival (90e+1).

Marquinhos, symbole et métronome

Au-delà du score, c’est la prestation de Marquinhos qui a marqué les esprits. Trois ans après son dernier but en Ligue des champions, le capitaine a retrouvé les filets et ses souvenirs face à l’Atalanta, qu’il avait déjà crucifiée lors du fameux quart de finale du Final 8 en 2020. Omniprésent dans les duels comme dans les projections, il a incarné la sérénité et la puissance du PSG version 2025.

Une rentrée qui donne le ton

Le PSG voulait démontrer qu’il n’était pas rassasié après son sacre européen : mission accomplie. Malgré l’absence de Dembélé et Doué, avec le jeune Mayulu titularisé en pointe, Paris a prouvé que sa profondeur et son collectif pouvaient surclasser un adversaire réputé pour son intensité. Seule ombre au tableau : la sortie de João Neves sur blessure, inquiétante à quatre jours du Classique contre Marseille.

Avant le déplacement au Camp Nou le 1er octobre, les Parisiens ont rappelé à toute l’Europe que leur règne n’était pas près de s’arrêter.