Battus 2-1 à Madrid après deux penalties de Mbappé, les Olympiens ont longtemps résisté grâce à un Rulli impérial et un Greenwood enfin décisif. Mais certains cadres, à l’image de Kondogbia, sont passés à côté.
Rulli, un rempart infranchissable (9/10)
S’il y a bien un homme qui a retardé l’inévitable, c’est lui. L’Argentin a multiplié les parades dans un Bernabeu incandescent. Douze arrêts au total, parfois réflexes, parfois autoritaires, mais toujours rassurants. Il n’a cédé que sur les deux penalties de Mbappé. Une prestation majuscule qui a tenu l’OM en vie.
La défense entre courage et fébrilité
Pavard (6) a contenu tant bien que mal les accélérations de Mbappé, avec quelques interventions décisives. Balerdi (5,5), capitaine retrouvé, a montré de la concentration malgré quelques frayeurs. À l’inverse, Medina (4) a affiché une nonchalance coupable, sanctionnée par une main dans la surface fatale. Emerson (6,5), lui, a alterné entre difficultés défensives et fulgurances offensives, surprenant agréablement par son activité.
Un milieu en souffrance
Kondogbia (3) est passé au travers : penalty concédé, pertes de balle dangereuses et incapacité à suivre le rythme madrilène. Hojbjerg (4) a connu une entame catastrophique avant de se ressaisir, sans jamais totalement sécuriser l’entrejeu. O’Riley (4) a ralenti le jeu, incapable de se mettre au diapason d’un Real qui imposait une intensité maximale.
Greenwood et Weah donnent le ton
Enfin un grand match de Greenwood (7,5) dans un choc européen. Percutant, inspiré, impliqué dans le pressing, il est l’artisan principal de l’ouverture du score. À ses côtés, Weah (7,5) a été le danger numéro un : buteur, remuant, il a fait trembler Carvajal et toute la défense merengue.
Aubameyang, une soirée manquée
Le Gabonais (4) avait pourtant les occasions pour inscrire son nom une nouvelle fois face au Real. Mais ses duels avec Militao l’ont usé, et il a manqué de justesse dans ses remises comme dans ses frappes.
