Actualités Football Une

Ligue des champions : PSG, OM et Monaco fixés sur leurs adversaires

Ligue des champions

Ligue des champions

Le tirage au sort de la phase de ligue de la Ligue des champions se déroule ce jeudi à 18h à Monaco. Les 36 clubs qualifiés, dont le PSG, tenant du titre, ainsi que l’OM et l’AS Monaco, découvriront leurs huit adversaires dans le nouveau format instauré par l’UEFA.

Un tirage attendu par les clubs français

La tension monte pour les représentants français engagés dans la plus prestigieuse des compétitions européennes. Ce jeudi 28 août à 18h, à Monaco, l’UEFA organise le tirage au sort de la phase de ligue de la Ligue des champions. Le Paris Saint-Germain, vainqueur de l’édition précédente, l’Olympique de Marseille, de retour en C1, et l’AS Monaco, qualifiée après un parcours solide, seront fixés sur le visage de leurs huit adversaires.

Depuis l’an dernier, la Ligue des champions a abandonné son format classique de groupes à quatre équipes pour une phase de ligue élargie à 36 clubs. Désormais, chaque équipe dispute huit matchs contre des adversaires issus des quatre chapeaux, un système conçu pour offrir plus de confrontations prestigieuses et d’incertitudes sportives.

Le PSG dans la peau du tenant du titre

Le Paris Saint-Germain, fort de son triomphe européen l’an passé, bénéficie d’un statut particulier. En tant que tenant du titre, il est automatiquement placé dans le chapeau 1, qui regroupe les plus grandes puissances européennes. Le club de la capitale y côtoie des géants tels que le Real Madrid, Manchester City, le Bayern Munich, Liverpool, Chelsea, l’Inter Milan, le Borussia Dortmund et le FC Barcelone.

Cette position de force ne garantit toutefois pas un tirage plus clément. Avec le nouveau format, chaque équipe doit affronter deux adversaires de chacun des quatre chapeaux. Ainsi, le PSG aura forcément rendez-vous avec des cadors issus des chapeaux 1 et 2, mais aussi avec des formations plus abordables provenant des chapeaux 3 et 4.

La question qui agite déjà les supporters parisiens est simple : face à qui le club parisien défendra-t-il son trône ?

L’OM, un retour scruté de près

Pour l’Olympique de Marseille, le retour en Ligue des champions est un événement majeur. Le club phocéen, absent lors de la précédente édition, sera logé dans le chapeau 3. Ce placement, acquis de justesse, expose l’OM à des tirages potentiellement relevés.

Les Marseillais savent qu’ils croiseront inévitablement deux adversaires issus du chapeau 1, soit une perspective de chocs prestigieux face aux mastodontes du continent. Mais ils pourront aussi espérer des confrontations plus équilibrées contre des formations des chapeaux 2, 3 et 4.

Le Vélodrome, connu pour sa ferveur, retrouvera donc les grandes soirées européennes, avec l’assurance de recevoir au moins un géant du football mondial. Pour les supporters, l’attente est immense, entre excitation et inquiétude quant à la capacité de l’équipe à rivaliser avec l’élite.

Monaco dans l’incertitude du chapeau

L’AS Monaco, troisième représentant français, aborde ce tirage avec une légère incertitude. Les Monégasques ne savent pas encore s’ils seront placés dans le chapeau 3 ou le chapeau 4, une nuance qui pourrait influencer légèrement la perception de leur parcours à venir.

Quoi qu’il en soit, les nouvelles règles atténuent l’impact de cette répartition. Chaque équipe affrontera deux adversaires de chacun des quatre chapeaux, rendant le rôle de ces derniers plus symbolique que décisif. Pour Monaco, l’essentiel sera de tirer parti de ses forces et d’exploiter les opportunités qui se présenteront dans une phase où la régularité sera déterminante.

Un système modernisé par l’UEFA

L’UEFA reconduit cette saison le format inauguré en 2024-2025. Finis les groupes traditionnels : place à une phase unique où les 36 équipes disputent huit matchs chacune. Le classement final permettra aux huit meilleures formations de se qualifier directement pour les huitièmes de finale, tandis que celles classées de la 9e à la 24e place devront passer par un barrage aller-retour.

Le tirage se déroule selon un processus hybride : une boule physique est tirée depuis un chapeau, puis un logiciel spécialisé détermine les huit adversaires en respectant des critères stricts. Chaque club jouera un match à domicile et un autre à l’extérieur contre des équipes issues de chaque chapeau.

Certaines restrictions s’appliquent : deux clubs d’un même championnat ne peuvent pas s’affronter au-delà d’une limite de deux rencontres, et il est interdit de tirer deux fois le même adversaire. Ce système vise à diversifier les affiches et à garantir un spectacle plus riche.

Des soirées européennes déjà très attendues

Les calendriers complets des rencontres seront publiés le 30 août, mais l’excitation monte déjà dans les rangs des supporters. Entre mi-septembre et fin janvier, les mardis et mercredis promettent des affiches de gala, opposant régulièrement les plus grands noms du football européen.

Pour le PSG, l’enjeu sera de confirmer sa suprématie sur la scène continentale. Pour l’OM, il s’agira de prouver qu’il peut tenir son rang dans un format exigeant. Pour Monaco, la phase de ligue représentera un test grandeur nature, révélateur de sa capacité à rivaliser avec des adversaires prestigieux.

Une saison à haut risque

Avec ce nouveau format, chaque faux pas peut peser lourdement sur le classement final. Huit matchs, face à huit adversaires différents, imposent une constance de haut niveau et réduisent la marge d’erreur. Les clubs français devront donc aborder cette campagne avec sérieux et ambition.

Au-delà du prestige, l’enjeu financier est considérable : la Ligue des champions représente une manne pour les clubs qualifiés, entre droits TV et recettes de billetterie. Une performance réussie peut changer le visage d’une saison et consolider un projet sportif.

En attendant le verdict du tirage, supporters, dirigeants et joueurs retiennent leur souffle. Une chose est certaine : cette Ligue des champions nouvelle version promet déjà des soirées européennes intenses, pleines de promesses et de défis.