Thomas Partey s’est présenté ce mardi 5 août devant le tribunal de première instance de Westminster, à Londres, dans le cadre de l’affaire judiciaire qui le vise. Inculpé pour cinq chefs d’accusation de viol et un d’agression sexuelle à la suite des plaintes déposées par trois femmes différentes, l’ancien milieu de terrain d’Arsenal a été entendu brièvement par le juge. Il a ensuite été libéré sous caution, en attendant la suite de la procédure judiciaire.
Quinze minutes d’audience, sans plaidoyer
L’audience préliminaire n’a duré qu’une quinzaine de minutes, comme le rapportent les médias britanniques, dont Sky Sports. Thomas Partey, qui comparaissait pour la première fois depuis sa mise en examen formelle, n’a pas encore été invité à plaider coupable ou non coupable. Le juge s’est contenté de s’assurer qu’il comprenait bien les charges retenues contre lui et les conditions strictes liées à sa remise en liberté provisoire.
Une affaire transférée à la Cour de la Couronne
Désormais, le dossier est entre les mains de la Cour de la Couronne (Crown Court), chargée des affaires criminelles les plus graves au Royaume-Uni. Le Ghanéen devra se présenter le 2 septembre prochain devant le tribunal d’Old Bailey, célèbre pour juger les cas de criminalité les plus sensibles dans la région du Grand Londres.
Les faits reprochés à l’international ghanéen remonteraient à la période 2021-2022. Durant cette période, Thomas Partey évoluait encore sous les couleurs d’Arsenal. Le joueur, qui a toujours nié les faits, n’avait pas été officiellement nommé jusqu’au 4 juillet dernier, quelques jours après la fin de son contrat avec les Gunners.
Une affaire qui pèse sur son avenir sportif
Cette affaire intervient alors que Thomas Partey est libre de tout contrat et en discussion avec plusieurs clubs. Villarreal, notamment, faisait partie des équipes intéressées par son profil. Mais les révélations judiciaires ont refroidi de nombreux courtisans. Comme le rappelait récemment The Athletic, plusieurs formations auraient déjà mis fin aux discussions, redoutant un transfert devenu trop risqué sur le plan médiatique et juridique.
Un dossier explosif
Pour la justice britannique, l’affaire revêt un caractère particulièrement sensible. La multiplication des chefs d’accusation et la présence de plusieurs plaignantes anonymes placent l’ancien Gunner dans une situation extrêmement délicate. Le fait que l’enquête ait duré plusieurs années avant de déboucher sur une inculpation renforce également l’importance du procès à venir.
S’il venait à être reconnu coupable, Thomas Partey risquerait de lourdes peines de prison, conformément à la législation britannique en matière de violences sexuelles. D’ici là, il reste présumé innocent. Mais son image, en Angleterre comme à l’étranger, est déjà fortement écornée.
La prochaine étape judiciaire est donc fixée au 2 septembre à Old Bailey. Une échéance déterminante pour l’ancien milieu de terrain d’Arsenal, dont la carrière est aujourd’hui suspendue aux décisions de la justice anglaise.
