Le 7 août 2024, Mehdi Narjissi disparaissait dans des circonstances mystérieuses. Un an plus tard, l’enquête piétine et ses proches vivent toujours dans l’angoisse et l’incompréhension. Entre douleur, espoir et frustration, la famille continue de réclamer la vérité.
Une disparition soudaine et inexpliquée
Ce mercredi marque le triste anniversaire de la disparition de Mehdi Narjissi, survenue le 7 août 2024. Depuis ce jour, aucune nouvelle tangible n’est parvenue aux proches de ce jeune homme, dont l’absence pèse chaque jour un peu plus lourd sur sa famille.
Ce qu’on sait ? Peu de choses. Mehdi, 26 ans, avait quitté le domicile familial en début de soirée, sans signaler de rendez-vous ou de déplacement inhabituel. Son téléphone a cessé d’émettre dans la nuit, et aucune activité bancaire ou en ligne n’a été détectée depuis. Sa voiture a été retrouvée plusieurs jours plus tard, stationnée non loin d’un bois de la région, sans trace apparente de lutte ou d’effraction. Un scénario troublant, sans témoin ni indice déterminant.
Une enquête qui patine
Dès les premiers jours, une enquête pour disparition inquiétante avait été ouverte. Mais malgré les recherches, les auditions, et les multiples signalements, aucune piste concrète n’a permis de faire avancer le dossier. Le silence reste total, et les interrogations nombreuses.
La famille de Mehdi n’a cessé de solliciter les autorités, appelant à la réactivation des investigations. « On a l’impression d’un mur en face de nous », confie son frère, Yassine, qui multiplie les démarches pour relancer l’intérêt autour du dossier. Il déplore un manque de moyens et d’écoute : « On ne veut pas accuser, on veut comprendre. Qu’est-il arrivé à Mehdi ? Pourquoi ce silence ? »
Une famille entre douleur et mobilisation
Dans leur combat, les proches de Mehdi refusent de se résigner. Ils organisent régulièrement des rassemblements, des marches silencieuses, et des publications sur les réseaux sociaux pour maintenir la mémoire de Mehdi vivante et mobiliser l’opinion publique.
Ce mercredi, une cérémonie de recueillement a été organisée dans la ville d’origine du jeune homme. Plusieurs dizaines de personnes s’y sont réunies pour rendre hommage à celui qui, pour eux, ne peut pas avoir disparu sans laisser de trace. Des bougies, des messages, des photos : autant de gestes symboliques pour dire qu’il reste présent dans tous les esprits.
L’appel à un nouveau souffle judiciaire
Aujourd’hui, la famille réclame la réouverture active du dossier, avec de nouveaux moyens, de nouvelles expertises. Elle appelle également à la nomination d’un nouveau juge d’instruction, dans l’espoir d’un regard neuf sur l’affaire.
Des associations d’aide aux familles de disparus ont également été saisies. Elles dénoncent la lenteur systémique dans ce type de dossier, et rappellent que « chaque jour perdu est un jour qui éloigne la vérité ».
L’absence, la pire des blessures
Un an après, l’histoire de Mehdi Narjissi reste marquée par l’ombre de l’incompréhensible. Pour ses parents, ses frères et sœurs, ses amis, le temps s’est arrêté. « L’attente est plus douloureuse que la mort, parce qu’elle n’offre aucune réponse », souffle sa mère, la voix brisée.
La famille continue de croire à un possible dénouement. Elle veut savoir, comprendre, et pouvoir — enfin — faire son deuil, quel qu’il soit. Car rien n’est pire que l’absence de vérité.
Tant que la lumière n’est pas faite sur ce qu’il s’est passé ce 7 août 2024, Mehdi Narjissi ne sera pas un souvenir. Il restera une question brûlante, un cri silencieux lancé à une société qui peine trop souvent à répondre aux drames invisibles.
