« F1 », le film sur la Formule 1 de Joseph Kosinski avec Brad Pitt, avait engrangé en début de semaine, moins d’un mois après sa sortie, près de 400 millions de dollars de recettes mondiales. Il ne lui manquait plus que quelques dizaines de millions de dollars pour devenir le cinquième film le plus rentable de Pitt et dépasser Ocean’s Eleven (450, 7 millions de dollars).
« F1 » poursuit sa course folle malgré le calendrier cinématographique embouteillé du mois de juillet. Le film de Joseph Kosinski, avec Brad Pitt comme acteur principal, avait engrangé à la date de du mercredi 16 juillet, pas moins de 395 millions de dollars de recettes mondiales, moins d’un mois après sa sortie en salles. Avec près de 400 millions de dollars de recettes, il n’est plus loin de rentabiliser son investissement car les productions hollywoodiennes ont généralement besoin d’environ 2,5 fois leur budget pour atteindre l’équilibre. La production de F1 aurait coûté 200 millions de dollars.
F1 déjà dans le Top 5 des films les plus rentables de Brad Pitt
Alors que le long-métrage est toujours programmé dans les salles, aux États-Unis en particulier, il pourrait bonifier ses recettes et viser le top 5 des films les plus rentables de Brad Pitt. Pour cela, il lui faut engranger une cinquantaine de millions de dollars supplémentaires. Cela permettrait de dépasser Ocean’s Eleven (450, 7 millions de dollars), qui a récemment été nommé parmi les 100 meilleurs films du XXIe siècle par le New York Times, vingt-quatre ans après sa sortie. F1 a déjà devancé de gros succès de Pitt au box-office, comme Once Upon a Time in Hollywood et Ocean’s Twelve.
Cap sur Troie et ses 483,1 millions de recettes mondiales
Il est clair que F1 ne mettra pas de temps à dépasser Ocean’s Eleven. Si c’est fait, la prochaine cible sera Troie, qui a rapporté 483,1 millions de dollars dans le monde. Cette barre serait plus difficile à franchir puisque l’œuvre du réalisateur Joseph Kosinski doit désormais rivaliser avec des sorties plus récentes telles que Superman et Les Quatre Fantastiques : Premiers Pas. Quoiqu’il en soit, F1 contribuera à relancer la carrière de Brad Pitt, dont un film n’a plus dépassé les 300 millions de dollars depuis Once Upon a Time in Hollywood en 2019.
Synopsis du F1 de Joseph Kosinski
F1, The Movie raconte l’histoire de Sonny Hayes (personnage incarné par Brad Pitt), le plus grand pilote de rallye qui n’ait jamais existé. Ce prodige de la Formule 1 des années 1990 était destiné à devenir le prochain champion du monde, avant qu’un accident lors d’un Grand Prix ne mette fin à sa carrière. Trente ans plus tard, devenu un pilote indépendant, il est contacté par son ancien coéquipier Ruben Cervantes (Javier Bardem), patron d’une écurie en faillite, pour revenir sur le circuit et sauver l’équipe. Pour lui, c’est aussi l’ultime occasion de prouver qu’il est toujours le meilleur. Aux côtés de Joshua Pearce (Damson Idris), rookie prêt à devenir le numéro 1 mondial, Sonny réalise vite qu’en F1, un coéquipier peut devenir le plus grand rival.
Brad Pitt a dû s’entraîner au volant pendant six mois
Si Top Gun : Maverick, dont il s’inspire, est le premier film dédié aux courses automobiles, F1 se positionne comme « le premier film de voitures où les acteurs sont filmés dans la voiture », soulignait Brad Pitt à Londres, le soir de l’avant-première, le 25 juin 2025. La réalisation du long-métrage a nécessité que Brad Pitt et son coéquipier Damson Idris s’entraînent au volant de véritables voitures de course à 290 km/h, pendant six mois, pour un projet qui a mis quatre ans à se concrétiser. Il fallait d’abord convaincre la F1 d’accepter l’idée et de coopérer. Le producteur Jerry Bruckheimer dit avoir mis un an pour obtenir l’aval des dirigeants de la Formule One.
L’équipe de F1 a bénéficié de plusieurs privilèges
Grâce à ce partenariat, la production de F1 a pu faire un tas de choses normalement réservé aux écuries et pilotes. Comme construire un garage lors d’un Grand Prix pour leur équipe fictive, conduire sur la piste pendant les week-ends de Grand Prix devant des centaines de milliers de spectateurs, et mettre leurs voitures de films aux côtés des flèches de la Formule 1. L’accès étant limité, les cinéastes n’avaient que huit minutes pour entrer en piste et en sortir, entre certains tours de qualification. Il a donc fallu faire preuve d’une extrême précision.
Des briefings techniques entre l’équipe de production et les écuries
F1 a également bataillé pour que Brad Pitt et Damson Idris se tiennent à la fin de l’hymne national à Silverstone et à Abu Dhabi ; et pour que l’équipe de production assiste aux réunions des pilotes ainsi qu’aux briefings techniques. Ces briefings ont permis aux pilotes, dont Lewis Hamilton et Lando Norris, de comprendre le projet et d’y adhérer. Ce qui a facilité la coopération pendant les courses, entre professionnels et acteurs. Mais tout n’était pas seulement question de coordination. Il a aussi fallu faire preuve d’une innovation révolutionnaire, principalement au niveau des technologies de caméras, pour porter le film du Grand Prix à l’écran.
Plusieurs angles de vue pour donner l’impression de vivre la course de l’intérieur
Kosinski et son équipe ont spécialement développé des caméras pour les besoins du long métrage. Ils ont réduit de quart la taille de plusieurs objectifs Sony pour pouvoir les installer dans le cockpit afin de multiplier les angles : gros plan sur le visage des acteurs, vue subjective du pilote, vue à partir de la pointe avant de la monoplace… Ces divers plans donnent l’impression de vivre la course de l’intérieur. Panavision a également développé une télécommande permettant au directeur de la photographie Claudio Miranda de faire pivoter les caméras à 180°.
Pas besoin d’être expert ni même fan de sport automobile pour apprécier F1
L’effet est particulièrement réussi, avec une immersion totale des spectateurs, comme s’ils se trouvaient dans le cockpit des acteurs. De quoi déguster convenablement le récit, qui s’articule autour des différentes étapes d’un championnat. Ce savant mélange justifie à lui seul de découvrir le film en salles, sur le plus grand écran possible. Le public n’aura pas besoin d’être expert ni même fan de sport automobile pour apprécier F1. Ce long-métrage apprend aux cinéphiles tout ce qu’ils doivent savoir sur la Formule One.
F1 pourrait accroître la popularité de la Formule One
Il faut noter que F1 surfe aussi sur l’engouement pour le sport automobile. Cet intérêt est né en grande partie de la série documentaire Pilotes de leur destin, lancée en 2019 sur Netflix et dont le film de Kosinski fait office de complément. Si les dirigeants de la Formule 1 ne s’attendent pas forcément à ce que le long-métrage suscite des vocations, ils espèrent au moins que cette création cinématographique permettra d’accroître la popularité de ce championnat des constructeurs.