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UFC : les neuf combattants français sur le pont

Daniel Dubois

Daniel Dubois

Le MMA français n’a jamais été aussi bien représenté à l’UFC. Avec neuf combattants désormais inscrits dans la prestigieuse organisation américaine, l’élite tricolore suscite une attente grandissante. Alors que chacun prépare son retour dans l’octogone, les fans scrutent avec impatience les calendriers pour connaître leurs prochaines échéances.

Une présence française de plus en plus affirmée à l’UFC

Depuis la légalisation du MMA en France en janvier 2020, la discipline a connu une ascension fulgurante. Les talents se multiplient, les structures se professionnalisent, et l’Hexagone a désormais ses ambassadeurs sur la plus grande scène mondiale : l’UFC. Ciryl Gane, Nassourdine Imavov, Manon Fiorot, Benoît Saint Denis, Farès Ziam, Oumar Sy, William Gomis, Morgan Charrière et Nora Cornolle : ils sont neuf à défendre les couleurs bleu-blanc-rouge au plus haut niveau.

Ces noms, désormais familiers des amateurs de combat, incarnent la diversité et la richesse du MMA français. Des poids lourds aux poids mouches, hommes et femmes confondus, la France couvre presque toutes les catégories, et certains visent même le sommet de leur division.

Des trajectoires différentes, une ambition commune

Si tous ne sont pas au même stade de leur carrière, l’ambition est claire : s’imposer durablement dans l’élite mondiale. Ciryl Gane, déjà deux fois en lice pour la ceinture poids lourds, reste la figure de proue du MMA français. Même après sa défaite contre Jon Jones, le Parisien conserve un statut à part. Il pourrait faire son retour d’ici la fin de l’année, possiblement à Paris, comme cela avait été le cas à l’UFC Fight Night de 2022 et 2023.

Manon Fiorot, quant à elle, continue sa montée spectaculaire chez les poids mouches féminins. Proche d’un title shot, elle pourrait décrocher un combat pour la ceinture très bientôt. Nassourdine Imavov a récemment retrouvé le chemin de la victoire, relançant ses espoirs dans une catégorie des moyens très relevée.

Benoît Saint Denis, le plus spectaculaire de la bande, reste un aimant à fans. Son style offensif, couplé à un mental d’acier, l’a propulsé parmi les figures montantes des poids légers. Un retour est attendu dans les prochains mois, potentiellement contre un top 10. De son côté, Farès Ziam poursuit sa progression patiente, alternant entre moments brillants et ajustements tactiques.

Oumar Sy, William Gomis, Morgan Charrière et Nora Cornolle incarnent quant à eux la nouvelle vague. Arrivés récemment dans l’organisation, ils ont déjà montré de belles choses et semblent prêts à franchir un cap. Leurs prochains combats seront cruciaux pour ancrer leur place dans le roster et viser plus haut.

UFC : un engouement croissant pour en France

Cette montée en puissance des athlètes français s’accompagne d’un engouement public sans précédent. Les événements UFC à Paris ont affiché complet, les audiences explosent, et les fans se passionnent pour les trajectoires individuelles. Le MMA est désormais un sport grand public, porté par des figures accessibles, souvent très actives sur les réseaux sociaux et fières de leur ancrage français.

Le développement de la discipline est aussi soutenu par des infrastructures de plus en plus solides : clubs de formation, coachs spécialisés, accompagnement médical et médiatique. La France s’organise pour devenir un véritable vivier de champions.

À quand leur retour dans la cage ?

La grande question reste la suivante : quand reverra-t-on nos neuf représentants dans l’octogone ? Certains, comme Manon Fiorot ou Benoît Saint Denis, pourraient être programmés dès la rentrée. D’autres pourraient figurer sur une carte en Europe ou à Paris à l’automne, si l’UFC décide d’organiser une nouvelle soirée en France. En attendant, chaque combattant poursuit sa préparation, en coulisses, avec l’objectif de frapper fort lors de son prochain combat.