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XV de France à l’assaut des All Blacks

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Après une courte défaite au goût amer à Dunedin, le XV de France s’apprête à défier de nouveau la Nouvelle-Zélande ce samedi à Wellington. Dans un contexte marqué par des changements au sein du groupe tricolore et un sentiment de revanche à cultiver, les Bleus de Fabien Galthié veulent prouver qu’ils ont les armes pour faire chuter les All Blacks sur leur propre sol.

Une première bataille manquée de peu pour le XV de France

Le 6 juillet dernier, les Bleus ont frôlé l’exploit à Dunedin. Face à une équipe néo-zélandaise redoutée et revancharde, le XV de France a longtemps tenu tête, avec courage et panache, avant de céder dans les ultimes minutes. La défaite 31 à 27, frustrante à plus d’un titre, a laissé des regrets, d’autant plus qu’un en-avant en toute fin de match a privé les Tricolores d’un essai de la victoire. Ce faux pas, bien que douloureux, a démontré la compétitivité d’un groupe pourtant remanié et rajeuni.

Cette courte défaite a eu un écho particulier. Moqué par certains médias néo-zélandais avant le match pour son inexpérience et ses absences notables, le XV de France a prouvé qu’il ne venait pas en victime expiatoire. Sur le terrain, les jeunes pousses françaises ont fait preuve de caractère et d’audace, face à une des nations les plus mythiques du rugby mondial. Leur performance a relancé l’intérêt autour de cette tournée estivale et donné à ce deuxième test un parfum de revanche.

Un XV de France remanié mais ambitieux

Pour ce deuxième affrontement à Wellington, Fabien Galthié a de nouveau procédé à plusieurs ajustements dans son XV de départ. Cette tournée a été pensée comme un laboratoire grandeur nature pour préparer l’avenir et offrir du temps de jeu à de nouveaux visages. Si certains cadres manquent à l’appel, les jeunes sélectionnés ont montré qu’ils avaient l’envie et le niveau pour prétendre à des places durables dans le groupe.

Le staff tricolore poursuit sa logique de rotation tout en conservant une ossature capable de rivaliser avec les All Blacks. L’objectif est clair : monter en puissance tout au long de cette tournée, capitaliser sur les enseignements du premier match et corriger les détails qui ont coûté cher à Dunedin. Il s’agit aussi d’installer une nouvelle dynamique, après une Coupe du monde 2023 qui a laissé le rugby français entre ambition et frustration.

Les All Blacks toujours redoutables

La Nouvelle-Zélande, de son côté, aborde ce deuxième test avec vigilance. Bousculés plus qu’ils ne l’avaient prévu par les Français, les All Blacks savent qu’ils devront hausser le ton pour éviter une déconvenue à domicile. Leur performance à Dunedin, certes victorieuse, n’a pas totalement convaincu la presse locale, qui a souligné certaines faiblesses défensives et un manque de constance dans l’exécution.

Ce deuxième duel sera donc pour eux l’occasion d’envoyer un message clair, à leurs supporters comme à leurs futurs adversaires. L’équipe alignée par le sélectionneur néo-zélandais devrait conserver ses leaders tout en injectant du sang frais, dans l’optique de mieux maîtriser la fougue française. Car les Kiwis ont bien compris que ce XV de France, bien que rajeuni, est capable de jouer à très haut niveau.

Une rivalité XV de France – All Blacks qui gagne en intensité

Ce France–Nouvelle-Zélande n’a rien d’un test-match ordinaire. Il s’inscrit dans une histoire riche, faite de confrontations mythiques, de respect mutuel et de séquences de jeu qui ont marqué les annales du rugby international. À chaque rencontre, cette rivalité prend de l’ampleur, et la tension monte d’un cran. Celle-ci ne fait pas exception, surtout après l’intensité du premier acte à Dunedin.

Pour les jeunes Bleus, il s’agit d’un moment charnière dans leur apprentissage. Affronter les All Blacks, c’est se mesurer au plus haut niveau, dans des stades vibrants, face à des joueurs à la culture rugbystique presque sacrée. C’est aussi l’occasion de faire taire les doutes, de gagner en crédibilité et de marquer des points en vue des échéances futures.

Une opportunité de tourner la page

Ce match à Wellington est bien plus qu’un simple test. Il incarne l’opportunité pour Fabien Galthié et ses hommes de transformer la frustration du premier match en réussite collective. Une victoire en terre néo-zélandaise, même dans un contexte de rotation, constituerait un signal fort envoyé à l’ensemble du rugby mondial. Elle permettrait aussi de renforcer la cohésion d’un groupe en construction, tout en installant durablement certains jeunes dans le paysage international.

Le défi est immense, mais les enseignements tirés de la première rencontre pourraient bien faire la différence. Reste à savoir si les Bleus sauront saisir leur chance et concrétiser leur montée en puissance. Ce samedi, à Wellington, c’est une nouvelle bataille qui les attend, avec, en ligne de mire, la fierté de battre les All Blacks chez eux — un exploit toujours aussi rare qu’inoubliable.