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UFC à la Maison Blanche : un événement historique !

Mbilli

Mbilli

À l’horizon 2026, les États-Unis s’apprêtent à célébrer un anniversaire hautement symbolique avec l’UFC : les 250 ans de leur indépendance. Pour marquer ce moment exceptionnel, Dana White rêve d’un événement à la hauteur de l’histoire américaine. Le président de l’UFC ambitionne d’organiser un gala de MMA… dans les jardins mêmes de la Maison Blanche. Une idée folle ? Pas tant que ça, à en croire les avancées déjà concrètes du projet.

Une ambition au croisement de l’UFC et de la politique

Ce n’est plus une rumeur, ni une simple déclaration d’intention. Le projet d’organiser un événement UFC à la Maison Blanche est désormais en phase active. L’idée avait d’abord été évoquée par Donald Trump, toujours proche de Dana White, lors d’un discours autour des préparatifs du 250e anniversaire de la Déclaration d’indépendance. Très vite, l’idée a dépassé le simple effet d’annonce : elle s’est muée en ambition concrète, avec une équipe dédiée et des discussions engagées au plus haut niveau.

Interrogé récemment dans le Full Send Podcast, Dana White a confirmé que le processus avançait rapidement. À l’origine du projet, on retrouve Ivanka Trump, chargée par son père de piloter l’organisation de cet événement hors norme. « J’ai travaillé avec elle et mon équipe pour en arriver là où nous en sommes », a expliqué le patron de l’UFC. « Maintenant, nous devons présenter le tout à Donald. » À ce stade, les repérages ont été faits, un plan logistique existe, et la production est déjà en train de visualiser les possibilités de mise en scène. Le rêve prend forme.

Un octogone UFC entre la Maison Blanche et le Monument de Washington

Si la logistique d’un tel événement paraît vertigineuse, Dana White en est convaincu : il s’agira d’un moment unique dans l’histoire du sport, et plus largement dans l’histoire américaine. L’idée n’est pas de transformer la Maison Blanche en salle de spectacle, mais de créer une atmosphère inédite, où le sport rencontre le symbole. L’octogone serait installé en extérieur, dans les jardins sud, avec une orientation telle que d’un côté, le public et les caméras verraient la façade présidentielle, et de l’autre, l’iconique Monument de Washington.

Pour Dana White, il ne s’agit pas seulement de célébrer le MMA, mais d’honorer les États-Unis à travers un événement spectaculaire, à la croisée de la tradition et de la modernité. « Ce sera une expérience unique dans leur vie pour ceux qui auront la chance d’y assister », affirme-t-il, visiblement aussi enthousiasmé que conscient de l’ampleur du défi. À ses yeux, cette soirée pourrait rester dans les mémoires comme l’un des grands moments culturels et sportifs du XXIe siècle.

Un rêve de carte exceptionnelle pour l’UFC

Bien que le programme sportif de la soirée reste encore flou, tout laisse penser que Dana White veut rassembler les plus grandes stars de l’UFC pour cet événement. Il s’agira, à n’en pas douter, de composer une carte monumentale, à la hauteur de la symbolique du lieu et de la date. Des noms comme Conor McGregor, Islam Makhachev, Sean O’Malley ou encore Jon Jones circulent déjà dans les spéculations les plus folles, même si aucun combattant n’a encore été officiellement mentionné.

Au-delà de la performance sportive, c’est l’image qui comptera : celle d’un sport longtemps marginalisé, désormais en pleine lumière, reconnu par les institutions américaines et célébré dans le sanctuaire du pouvoir. Pour Dana White, qui a œuvré pendant deux décennies à faire du MMA un sport grand public, cette soirée serait l’aboutissement symbolique de tout un parcours.

Un pari politique et médiatique

Organiser un événement de cette ampleur à la Maison Blanche n’est pas sans implications. En premier lieu, cela suppose une coordination stricte avec les services de sécurité, les autorités locales et les protocoles présidentiels. À cela s’ajoute la dimension politique, puisque cet UFC spécial s’inscrit dans un calendrier hautement symbolique, en lien direct avec les célébrations du 4 juillet 2026. La proximité entre Dana White et Donald Trump, déjà connue, ajoute une couche de complexité, entre récupération potentielle et volonté d’universalité.

Mais le patron de l’UFC le sait : c’est aussi dans l’audace que se construit l’histoire. Depuis des années, il rêve d’élever le MMA à des sommets que beaucoup jugeaient inaccessibles. Ce projet, aussi fou soit-il, entre parfaitement dans cette logique. Il illustre la manière dont l’UFC cherche sans cesse à repousser les frontières — qu’elles soient sportives, culturelles ou institutionnelles.