Le Paris Saint-Germain (PSG) a frappé un grand coup. En écrasant le Real Madrid 4-0 en demi-finale de la Coupe du monde des clubs, le club parisien n’a pas seulement validé son ticket pour la finale : il a imposé son jeu, son intensité et son collectif. Face à cette leçon de football, la presse espagnole est unanime : le Real a sombré, et Kylian Mbappé n’échappe pas aux critiques les plus vives.
Une claque retentissante à la hauteur de l’écart affiché
Il y a des défaites qui font mal, et d’autres qui laissent des cicatrices. Celle infligée mercredi soir par le PSG au Real Madrid appartient sans conteste à la seconde catégorie. Sur le score sans appel de 4-0, les Parisiens ont réduit à néant les espoirs madrilènes, dans une rencontre à sens unique où la supériorité française n’a jamais été contestée. Rapidement étouffés, les hommes de Xabi Alonso ont encaissé coup sur coup les assauts d’un PSG conquérant, parfaitement organisé et redoutablement efficace.
La presse espagnole n’a pas tardé à réagir, et le ton employé est à la hauteur du choc. Le journal Marca parle d’un « suicide collectif », insistant sur l’incapacité du Real à répondre physiquement, tactiquement et mentalement à l’intensité parisienne. L’analyse est sévère, mais reflète l’écart perçu sur le terrain. Selon le quotidien madrilène, « tous les progrès réalisés lors de cette Coupe du monde des clubs ont été anéantis », tant le PSG s’est montré supérieur dans tous les compartiments du jeu.
Dembélé, le symbole d’un PSG métamorphosé
Si cette victoire est avant tout collective, certains individualités ont brillé plus que d’autres, et Ousmane Dembélé s’est clairement imposé comme le visage de cette démonstration. L’ancien Barcelonais, souvent critiqué pour son irrégularité, a livré une prestation de très haut niveau, mêlant explosivité, discipline et altruisme. Marca salue sa transformation spectaculaire, parlant d’un joueur devenu « une bête indomptable, avec et sans ballon ». Il est désormais perçu comme le reflet d’un PSG parfaitement encadré, où l’entraîneur a su canaliser les talents au service d’un projet collectif fort.
Cette image tranche radicalement avec celle du Real Madrid, où les individualités ont semblé désorganisées, coupées du reste de l’équipe, et incapables de réagir. Le contraste est brutal : pendant que le PSG joue comme un orchestre en parfaite harmonie, le Real peine à produire la moindre séquence construite.
Mbappé, Vinicius : deux étoiles pour le PSG, une crise de leadership
L’un des éléments les plus commentés après cette rencontre, c’est bien sûr le rôle et l’attitude de Kylian Mbappé. De retour à Madrid dans un contexte toujours sensible, l’attaquant français a manqué son rendez-vous. Transparent sur le terrain, souvent isolé et peu concerné dans le repli défensif, il cristallise une partie des critiques les plus virulentes. Pour la presse ibérique, sa présence semble avoir déstabilisé l’organisation offensive, notamment en raison d’un manque d’automatismes avec Vinicius Jr. et le jeune Gonzalo Garcia.
Cette association expérimentée en demi-finale n’a pas fonctionné. Le journal AS souligne que l’attaque madrilène a manqué de cohérence et que Xabi Alonso, en refusant de trancher, s’est mis en difficulté. Dans ses colonnes, un avertissement clair est lancé : « Soit Vinicius ou Mbappé changent leur attitude, soit l’un des deux va devoir partir ». Le message est fort et laisse entendre que le Real devra rapidement clarifier son projet offensif pour éviter de sombrer dans un chaos tactique.
Une défaite qui marque aussi la fin d’un cycle
Comme souvent dans les grands clubs, une claque de cette ampleur provoque une remise en question profonde. Pour le Real Madrid, cette demi-finale est d’autant plus symbolique qu’elle marque les adieux de deux figures du vestiaire : Luka Modric et Lucas Vazquez. Le premier, légende du club et Ballon d’Or 2018, tire sa révérence sur une note amère, tandis que le second quitte la Maison Blanche sans avoir pu inverser le cours de la rencontre.
Pour la presse espagnole, cette défaite pourrait bien précipiter la fin d’un cycle, et pousser les dirigeants madrilènes à revoir leur politique sportive. AS parle d’un « coup de massue », et même s’il tente de positiver en évoquant une leçon utile pour l’avenir, le bilan est lourd. Xabi Alonso, encore jeune dans son rôle, voit sa crédibilité entamée, même si les erreurs de ses défenseurs ont également joué un rôle important.
Le PSG plus fort que jamais ?
Côté parisien, cette victoire sonne comme un signal fort. Non seulement le PSG s’est qualifié pour une finale de Coupe du monde des clubs, mais il l’a fait avec une autorité impressionnante. La presse espagnole elle-même le reconnaît : ce PSG est « redoutable, solidaire et éblouissant ». Avec une animation collective fluide, une défense sereine et une attaque inspirée, les Parisiens semblent plus que jamais en mesure d’aller décrocher un premier sacre mondial.
Au-delà du score, c’est la manière qui impressionne. Le PSG a étouffé l’un des clubs les plus titrés de l’histoire sans jamais reculer. Ce succès pourrait bien marquer un tournant dans l’histoire du club de la capitale, qui cherche encore à écrire sa légende sur la scène internationale. À en croire la presse espagnole, le message est passé.