Après quatorze années passées à la tête de l’OGC Nice, Jean-Pierre Rivère tire sa révérence. Le 20 août 2025, il laissera son fauteuil présidentiel à Fabrice Bocquet, l’actuel directeur général du club. Un départ en douceur, placé sous le signe de la continuité et de la sérénité.
Une décision mûrement réfléchie
L’annonce n’a surpris que partiellement le monde du football azuréen. Depuis plusieurs mois, Jean-Pierre Rivère laissait entendre qu’il envisageait de passer la main. C’est désormais officiel : à compter du 20 août prochain, il ne sera plus président de l’OGC Nice. Le club a confirmé la nouvelle dans un communiqué sobre mais explicite, précisant que « Jean-Pierre Rivère a décidé de quitter ses fonctions de Président du club. Une décision pleinement respectée par INEOS. »
Arrivé en 2011 à la tête du Gym, Rivère a vécu de nombreuses étapes décisives : la stabilisation financière du club, la construction du centre d’entraînement ultra-moderne, la participation régulière aux compétitions européennes, sans oublier l’arrivée du groupe INEOS comme actionnaire majoritaire. À chacune de ces étapes, sa figure est restée centrale, incarnation d’un président à la fois discret, travailleur et visionnaire.
Une transition pensée dans la continuité de la carrière de Jean-Pierre Rivère
Si Jean-Pierre Rivère quitte ses fonctions, il ne coupe pas totalement les ponts avec l’OGC Nice. Il occupera désormais le poste de président du fonds de dotation du club, une structure dédiée à l’action sociale, à la formation et à l’implication locale. Ce repositionnement traduit une volonté de rester impliqué dans la vie du club, tout en laissant la gestion sportive et administrative à une nouvelle équipe dirigeante.
C’est Fabrice Bocquet, actuel directeur général, qui prendra la suite. Une promotion logique, tant son rôle a été déterminant dans la structuration du club depuis son arrivée. En lui confiant les rênes de la présidence, INEOS affirme sa volonté de stabilité et de cohérence dans son projet niçois. Le nouveau président pourra s’appuyer sur un organigramme renforcé et cohérent, avec Florian Maurice à la direction sportive et Franck Haise sur le banc de touche.
L’héritage solide de Jean-Pierre Rivère
Le départ de Jean-Pierre Rivère marque la fin d’un cycle, mais laisse derrière lui un club profondément transformé. En quatorze ans, l’OGC Nice est passé du statut d’outsider fragile à celui de club européen structuré, doté d’infrastructures modernes et d’un projet de jeu clair. Le travail réalisé sous sa présidence a permis au Gym de franchir plusieurs paliers, sur le terrain comme en dehors.
Dans un message d’adieu empreint d’émotion, Jean-Pierre Rivère s’est montré confiant : « L’OGC Nice est désormais un club solide, structuré et ambitieux », a-t-il déclaré. « Très heureux de la nomination de Fabrice Bocquet qui saura, avec Florian Maurice et Franck Haise, écrire de très belles pages de notre club. Je pars très serein pour l’avenir du club. »
Ce sentiment de sérénité n’est pas feint. L’environnement du club, autrefois instable, s’est apaisé. Le soutien financier et stratégique d’INEOS, les investissements dans le centre de formation, la modernisation du stade et la politique de recrutement réfléchie ont permis à l’OGC Nice de s’ancrer durablement dans le haut du tableau de Ligue 1.
Les défis du futur pour Fabrice Bocquet
Avec ce passage de témoin, une nouvelle page s’ouvre pour l’OGC Nice. Fabrice Bocquet, qui possède une solide expérience dans la gestion des clubs professionnels, notamment à Lorient et Bruges, devra maintenant écrire sa propre histoire. Sa nomination s’inscrit dans la volonté de continuité, mais elle s’accompagne de nouvelles responsabilités. Stabiliser l’équipe première, continuer de valoriser les jeunes du centre de formation, et maintenir un cap européen seront parmi ses priorités.
Il pourra compter sur une base saine et une organisation interne bien rodée. Mais la pression ne manquera pas, surtout dans un championnat toujours plus compétitif et dans un contexte où les supporters espèrent voir leur club franchir un nouveau cap.
Une page se tourne, mais l’histoire continue
Le départ de Jean-Pierre Rivère symbolise la fin d’un chapitre important pour l’OGC Nice. Son empreinte sur le club est indéniable, et son nom restera associé à une période de développement et de modernisation inédite sur la Côte d’Azur. Mais loin de tourner le dos au Gym, il en accompagnera désormais les initiatives sociales, dans un rôle plus discret mais toujours engagé.
Avec l’arrivée de Fabrice Bocquet à la présidence, l’OGC Nice entre dans une nouvelle phase de son histoire. Un passage de témoin qui, s’il suscite une certaine nostalgie, se fait dans la confiance et l’optimisme. Car le club semble prêt à poursuivre son ascension, fidèle à l’ambition que Jean-Pierre Rivère lui a insufflée pendant plus d’une décennie.
