C’est désormais officiel : Benoît Saint Denis sera bien de la fête lors de l’UFC Paris, le 6 septembre prochain. Pour sa quatrième apparition consécutive dans la capitale, le combattant français aura une mission claire devant son public : tourner définitivement la page de sa défaite cinglante face à Renato Moicano l’an dernier.
Un rendez-vous attendu et un retour sur le devant de la scène
Sur son compte Instagram, Benoît Saint Denis a annoncé la nouvelle avec fierté : « Fier de vous annoncer qu’on se donne RDV le 6 septembre à l’UFC Paris. » Un message sobre mais porteur d’une forte charge émotionnelle pour celui qui, malgré les coups durs de 2024, reste une figure incontournable du MMA tricolore.
L’événement, toujours prévu à l’Accor Arena, s’annonce une nouvelle fois comme un grand moment de communion entre les fans français et leurs combattants. Et BSD, déjà présent lors des éditions 2022, 2023 et 2024, en sera une des têtes d’affiche. Un symbole fort de régularité, mais aussi un défi personnel.
Benoît Saint Denis veut tourner la page Moicano
L’année 2024 n’avait pas commencé sous les meilleurs auspices pour Saint Denis. D’abord défait par Dustin Poirier dans un combat relevé, il avait ensuite été largement dominé par le Brésilien Renato Moicano, lors d’un duel où il n’avait jamais semblé en mesure d’imposer son style. Une prestation terne, loin de ses standards, vécue comme une humiliation par le public français, habitué à le voir combattre avec rage et intensité.
Mais la spirale a été brisée à l’UFC 315, face au Canadien Kyle Prepolec. Plus incisif, plus mobile et surtout plus déterminé, BSD s’est imposé par soumission, grâce à un étranglement bras-tête parfaitement exécuté. Une victoire salvatrice, essentielle pour retrouver confiance… et reconquérir une place dans le classement des légers, où il pointe aujourd’hui à la 14e position.
Une histoire particulière avec l’UFC Paris
Depuis la première édition organisée en 2022, Benoît Saint Denis incarne l’âme de l’UFC Paris. À chaque apparition, il a su faire vibrer l’Accor Arena. En 2022, il s’imposait par KO face à Gabriel Miranda dans une ambiance incandescente. Un an plus tard, il remettait ça avec un TKO contre Thiago Moises, confirmant sa montée en puissance dans la division.
Seule ombre au tableau, cette défaite contre Moicano, qui a coupé son élan et soulevé des questions sur sa capacité à gérer la pression et à rivaliser avec l’élite du top 10. Le rendez-vous du 6 septembre aura donc une valeur particulière : il ne s’agira pas seulement de gagner, mais de restaurer une dynamique, une image, une autorité.
L’adversaire de Benoît Saint Denis reste encore inconnu
À ce jour, l’UFC n’a pas encore dévoilé le nom de l’adversaire de Benoît Saint Denis pour cette nouvelle échéance parisienne. Le choix sera scruté de près. Fera-t-on appel à un nom prestigieux pour tester sa capacité à revenir au premier plan ? Ou privilégiera-t-on un profil intermédiaire, susceptible de lui permettre de retrouver du rythme et de la constance dans la cage ?
Quoi qu’il en soit, BSD sait que la marge d’erreur est désormais réduite. À 28 ans, et avec déjà 12 combats à l’UFC à son actif, il entre dans une phase charnière de sa carrière. Une victoire en septembre le relancerait sérieusement dans la course au top 10, tandis qu’une défaite fragiliserait encore un peu plus sa crédibilité auprès des observateurs internationaux.
Le soutien d’un public toujours fidèle
Si l’incertitude entoure son futur sportif immédiat, une chose ne fait pas débat : le public français répondra présent. À chaque UFC Paris, Benoît Saint Denis a bénéficié d’un soutien bruyant, presque viscéral, qui l’a souvent porté dans ses combats. L’ambiance de l’Accor Arena, unique en Europe, reste un atout sur lequel il compte bien s’appuyer.
Ce quatrième rendez-vous dans la capitale s’annonce donc comme un nouveau tournant. Pour BSD, c’est une opportunité de se réaffirmer comme le porte-drapeau du MMA français. Pour les fans, c’est l’occasion de voir un guerrier revenir sur ses terres, prêt à tout pour faire oublier ses faux pas.
Le compte à rebours est lancé. Le 6 septembre, la cage se refermera. Et Benoît Saint Denis n’aura qu’une idée en tête : réécrire son histoire, au cœur de Paris.