L’international portugais Diogo Jota, attaquant de Liverpool, est décédé jeudi dans un accident de la route en Espagne, en compagnie de son frère André Silva. Selon CNN Portugal, les deux hommes se rendaient à Santander pour prendre un ferry vers l’Angleterre, évitant l’avion sur recommandation médicale. Un enchaînement de circonstances dramatiques qui bouleverse le monde du football.
Un trajet terrestre imposé par des raisons médicales
Diogo Jota, 28 ans, s’apprêtait à rejoindre l’Angleterre pour reprendre l’entraînement avec Liverpool, prévu lundi prochain. Contraint d’éviter tout vol aérien en raison d’une récente intervention pulmonaire, l’international portugais avait décidé de traverser l’Espagne par la route pour rejoindre Santander, sur la côte nord, d’où partait un ferry à destination du Royaume-Uni.
Le choix de cette route, bien qu’inhabituel pour un joueur professionnel habitué à voyager par avion, s’expliquait par une exigence médicale stricte. Le but était simple : rallier Liverpool à temps pour la reprise, tout en respectant les consignes des médecins. Le voyage devait combiner route et mer, pour éviter tout risque lié à la pressurisation en vol.
Un drame survenu près de Zamora
Le voyage de Diogo Jota et de son frère André Silva s’est malheureusement arrêté brutalement aux abords de Zamora, en Castille-et-León. Selon les premiers éléments de l’enquête relayés par CNN Portugal, le véhicule – une Lamborghini – aurait quitté la route avant de prendre feu. Un éclatement de pneu lors d’un dépassement serait à l’origine de la perte de contrôle du bolide.
Les secours, rapidement arrivés sur place, n’ont rien pu faire pour sauver les deux occupants du véhicule, morts carbonisés dans l’incendie. La nouvelle a été confirmée dans l’après-midi par les autorités locales, puis relayée par les principaux médias portugais et anglais. Le choc est immense dans le monde du football, tant pour la brutalité de l’accident que pour le destin brisé de deux frères partis ensemble.
Diogo Jota, une carrière stoppée en plein vol
Révélé au FC Paços de Ferreira, passé par le FC Porto, Wolverhampton et Liverpool, Diogo Jota comptait 49 sélections en équipe du Portugal et avait inscrit 14 buts sous le maillot national. Apprécié pour sa combativité, sa polyvalence offensive et son sens du but, il était considéré comme un élément clé du projet de Jürgen Klopp ces dernières saisons, malgré plusieurs blessures qui avaient freiné sa progression.
En club comme en sélection, Jota s’était imposé comme un joueur complet, capable d’évoluer à tous les postes de l’attaque. Son travail acharné, sa discrétion en dehors des terrains et sa capacité à briller dans les grands rendez-vous avaient conquis supporters et coéquipiers. À Liverpool, il était unanimement respecté, et son retour après convalescence était attendu avec optimisme.
Une onde de choc dans le monde du football
La nouvelle du décès de Diogo Jota et de son frère André Silva a provoqué une onde de choc dans le football mondial. Le FC Liverpool, le club formateur de Paços de Ferreira, la Fédération portugaise et de nombreux anciens coéquipiers lui ont rapidement rendu hommage sur les réseaux sociaux. Des minutes de silence sont déjà prévues ce week-end dans les stades européens, en hommage à celui qui était devenu un visage familier des grandes compétitions.
Cristiano Ronaldo, Bruno Fernandes, Ruben Dias, mais aussi plusieurs joueurs de Premier League, ont exprimé leur tristesse et leur solidarité avec la famille du joueur. Au Portugal, les messages de condoléances se multiplient, tant de la part d’anciens entraîneurs que de figures politiques, à l’image du président Marcelo Rebelo de Sousa, qui a salué « un enfant du pays emporté trop tôt ».
Conclusion : un destin fauché, une absence durable
Le destin tragique de Diogo Jota rappelle à quel point la vie d’un athlète, aussi préparée soit-elle, peut basculer en un instant. Alors qu’il s’apprêtait à reprendre l’entraînement après une convalescence, l’attaquant portugais a perdu la vie dans des circonstances dramatiques, en compagnie de son frère.
Le football portugais et européen perd l’un de ses talents les plus engagés, tandis que Liverpool dit adieu à un joueur fidèle, respecté et apprécié. Un silence s’installe dans les tribunes et les vestiaires, en hommage à celui dont le dernier voyage, entrepris pour respecter un impératif médical, a viré au cauchemar.
