Les quarts de finale du mondial des clubs 2025 promettent un affrontement intense entre traditions, surprises et ambitions. Huit équipes venues de six pays différents poursuivent leur rêve de gloire. Le PSG, en quête d’un premier sacre planétaire, est toujours en lice, tandis que des cadors comme Manchester City et l’Inter Milan ont déjà quitté la compétition.
Le PSG en patron, Messi impuissant au mondial des clubs 2025
Le Paris Saint-Germain s’est imposé avec autorité lors de son huitième de finale contre l’Inter Miami, infligeant un cinglant 4-0 au club américain. Une victoire marquante face à l’équipe de Lionel Messi, ancienne icône du club parisien. Le match n’a laissé aucune place au doute : les hommes de Luis Enrique ont imposé leur rythme et leur supériorité technique dès les premières minutes.
Le club de la capitale française confirme ainsi son ambition dans cette édition élargie de la Coupe du monde des clubs, qui regroupe 32 équipes sur le modèle de la Coupe du monde des nations. Porté par un collectif solide et une profondeur de banc qui fait envie, le PSG s’affirme comme l’un des grands favoris au titre.
Les grandes surprises : City et l’Inter au tapis
Mais cette édition 2025 n’est pas avare en surprises. Deux poids lourds européens ont déjà quitté la scène prématurément. Manchester City, vainqueur de la Ligue des champions 2023, a été renversé par les Saoudiens d’Al-Hilal (4-3) dans un match complètement fou. Malgré un doublé d’Erling Haaland, les Citizens ont craqué en fin de rencontre, victimes d’une intensité inhabituelle et d’une défense fébrile.
L’Inter Milan, finaliste de la Ligue des champions 2023, a pour sa part été dominée par Fluminense (2-0), représentant d’un football brésilien toujours redoutable dans ce type de tournoi. La défaite est d’autant plus marquante que les Milanais n’ont jamais semblé en mesure de réellement inquiéter leurs adversaires.
Ces éliminations prématurées rappellent que la Coupe du monde des clubs n’est plus un terrain exclusivement européen. Les dynamiques collectives, les contextes de préparation et la variété des styles de jeu offrent un tableau plus ouvert que jamais.
Six nations représentées au mondial des clubs 2025, une diversité bienvenue
À l’aube des quarts de finale, huit clubs issus de six pays différents poursuivent l’aventure. L’Allemagne et le Brésil sont les seules nations à avoir encore deux représentants dans la compétition. Le Bayern Munich, machine bien rodée, reste fidèle à sa réputation, tandis que le RB Leipzig continue de surprendre avec un jeu audacieux et vertical.
Du côté brésilien, Fluminense n’est pas seul. Palmeiras, fort d’une expérience continentale solide et d’un effectif équilibré, avance avec détermination. Le duel à distance entre ces deux clubs sud-américains ajoute une touche de suspense à cette compétition, où la rigueur européenne affronte la créativité latino-américaine.
Al-Hilal, en éliminant Manchester City, a non seulement créé l’exploit mais également envoyé un message fort : les clubs du Golfe, soutenus par d’importants moyens financiers, sont capables de rivaliser avec les meilleures équipes du monde. Leur présence en quart n’est pas une anomalie, mais le fruit d’un projet sportif structuré.
Vers une demi-finale de rêve ?
Les affiches des quarts de finale devraient offrir des confrontations alléchantes. Le PSG affrontera Palmeiras dans un choc entre deux styles opposés : la maîtrise tactique européenne contre l’improvisation technique brésilienne. Le Bayern retrouvera Al-Hilal pour une affiche pleine de promesses, où l’expérience des Bavarois devra faire face à l’explosivité saoudienne.
Le RB Leipzig croisera le fer avec Fluminense, un duel entre deux outsiders à la trajectoire ascendante. Enfin, les Mexicains de Club América, derniers représentants de la Concacaf, se mesureront à l’Athletico Paranaense, quatrième représentant du Brésil dans la compétition, qui a remplacé à la dernière minute le club égyptien d’Al Ahly, forfait pour raisons logistiques.
La suite du tournoi pourrait réserver des demi-finales d’anthologie. Un potentiel PSG-Bayern raviverait les souvenirs des confrontations passées en Ligue des champions, tandis qu’un duel Fluminense-Al-Hilal offrirait un choc entre continents rarement observé à un tel stade de la compétition.
Une compétition qui gagne en prestige
L’édition 2025 de la Coupe du monde des clubs marque une étape importante dans l’histoire de la compétition. Sa nouvelle formule attire plus d’attention, mêlant géants européens, puissances sud-américaines et émergents asiatiques. Ce brassage mondial redonne du sens à un tournoi longtemps relégué au second plan par les clubs européens.
Ce qui se joue désormais dépasse le simple enjeu sportif : les clubs cherchent à asseoir leur stature mondiale, à séduire de nouveaux marchés et à affirmer leur suprématie dans un football globalisé. La Coupe du monde des clubs devient ainsi un théâtre où se rencontrent stratégies de jeu, ambitions géopolitiques et désirs de reconnaissance.
À mesure que le tournoi avance, la tension monte. Les quarts de finale offriront leur lot de drames, de révélations et de confirmations. Une chose est sûre : le sprint final vers le titre est lancé, et aucun des huit clubs encore en course ne veut quitter la scène sans avoir tout donné.