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Hakimi ranime la flamme : vise (encore) Busquets

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Lors de la large victoire du PSG contre l’Inter Miami (4-0) en Coupe du monde des clubs, Achraf Hakimi a inscrit le dernier but parisien avant d’offrir une célébration pour le moins évocatrice. En mimant un pingouin, le latéral marocain a rappelé un geste déjà dirigé… vers Sergio Busquets. Les vieux comptes n’ont visiblement pas été réglés.

Un geste qui ne passe pas inaperçu

Dimanche soir, le PSG n’a pas fait dans la dentelle. Opposés à l’Inter Miami de Lionel Messi, Luis Suárez et Sergio Busquets, les Parisiens ont livré une démonstration, s’imposant 4-0 et validant leur billet pour les quarts de finale de la Coupe du monde des clubs. Un match à sens unique, ponctué par un dernier but signé Achraf Hakimi à la 85e minute.

Mais ce n’est pas tant la réalisation que la célébration qui a attiré les regards. Le Marocain s’est immédiatement tourné vers la caméra et a mimé un pingouin en marchant. Un clin d’œil, ou plutôt une pique soigneusement placée à destination d’un adversaire qu’il connaît bien : Sergio Busquets.

Le retour du « pingouin » Hakimi de 2022

Pour les amateurs de football international, cette célébration n’est pas une première. Elle renvoie directement au huitième de finale de la Coupe du monde 2022 entre le Maroc et l’Espagne. Ce soir-là, les Lions de l’Atlas avaient éliminé la Roja aux tirs au but, avec un dernier penalty transformé par Hakimi… suivi de cette fameuse démarche de pingouin.

À l’époque déjà, Sergio Busquets avait très mal vécu ce moment, estimant que la célébration était une forme d’irrespect. Et si aucun mot n’avait été échangé publiquement entre les deux hommes, l’épisode avait laissé un goût amer dans le camp espagnol. Deux ans plus tard, les rôles se retrouvent inversés, mais la rancune, elle, reste intacte.

Un message personnel en pleine démonstration collective

Dans un PSG dominateur et appliqué, Hakimi a été l’un des hommes forts de la rencontre. Percutant sur son côté, précis dans ses transmissions, il a su ponctuer sa prestation par un but et une célébration aussi ciblée que symbolique. Car au-delà de l’anecdote, le latéral parisien semble avoir voulu réaffirmer une forme de revanche.

Face à un Busquets vieillissant, dépassé par le rythme imposé par les Parisiens, Hakimi a semblé savourer. Et son geste a été compris immédiatement par les observateurs, relançant un petit feuilleton personnel en plein tournoi international.

Busquets, cible silencieuse, Hakimi s’impose

Sergio Busquets n’a pas réagi publiquement à la célébration. Mais sur la pelouse, les caméras ont capté un regard noir jeté en direction du Parisien. Difficile de croire que le message n’est pas passé. Le milieu de terrain de l’Inter Miami, désormais dans une phase déclinante de sa carrière, a traversé le match comme un fantôme, impuissant face à la supériorité parisienne.

Ce nouvel affront ne fait qu’amplifier le symbole d’une passation de pouvoir entre deux générations. Là où Busquets incarne le passé glorieux du Barça et de la Roja, Hakimi s’impose comme une figure moderne, directe et sans complexe, à l’image du football qu’il représente.