À 40 ans, Cristiano Ronaldo refuse de raccrocher les crampons. Alors qu’on le disait tenté par un dernier défi exotique ou un retour symbolique, la star portugaise prolonge avec Al-Nassr jusqu’en 2027. À la clé : un contrat historique et un salaire à faire tourner toutes les têtes… même celles déjà habituées aux chiffres stratosphériques.
Cristiano Ronaldo, le roi reste sur son trône
On pensait le voir doucement sortir par la grande porte. Un départ au Wydad de Casablanca avait même été évoqué. Mais Cristiano Ronaldo a choisi la continuité… à prix d’or. Le Portugais a signé une prolongation de contrat avec Al-Nassr qui le lie désormais au club saoudien jusqu’en 2027. Une nouvelle aventure qui repousse encore un peu plus les limites de la longévité à haut niveau.
Arrivé en Arabie saoudite en janvier 2023, Ronaldo a bouleversé l’équilibre du football asiatique. Dans son sillage, de nombreuses stars ont suivi, participant à l’explosion de visibilité du championnat local. En maintenant sa présence trois saisons supplémentaires, il continue de jouer le rôle de figure de proue du projet saoudien de soft power par le sport.
Un contrat hors norme… même pour lui
Le chiffre donne le vertige. Selon le quotidien espagnol Marca, Cristiano Ronaldo touchera 200 millions d’euros par an uniquement pour ses performances sportives. À cela s’ajoutent 60 millions supplémentaires liés à ses droits à l’image, soit un total estimé à 260 millions par saison.
Concrètement, cela équivaut à :
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16,67 millions d’euros par mois
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3,846 millions par semaine
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547.945 euros par jour
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23.831 euros par heure
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380 euros par minute
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6,34 euros par seconde
Autant dire que le temps, pour Ronaldo, a littéralement un prix. Un prix jamais atteint dans l’histoire du football professionnel.
Loin devant Messi et le reste du monde
Le contraste est saisissant. Lionel Messi, souvent considéré comme son grand rival historique, perçoit environ 17,6 millions d’euros par an à l’Inter Miami, hors revenus de sponsoring (Apple, Adidas…). En Ligue 1, le joueur le mieux payé la saison dernière était Ousmane Dembélé, avec un salaire de 1,5 million d’euros par mois, soit plus de dix fois moins que Cristiano Ronaldo.
Déjà sacré sportif le mieux payé au monde par le magazine Forbes en mai dernier, avec 246 millions d’euros annuels tous revenus confondus, CR7 ne fait que creuser l’écart. Il devance Stephen Curry (139 M€) et Tyson Fury (130 M€), relégués à des années-lumière. Dans une époque où les stars diversifient leurs revenus via des contrats publicitaires ou des entreprises, Ronaldo continue d’imposer son hégémonie avec un contrat purement footballistique aux allures de coup de marteau financier.
Une retraite sans cesse repoussée, Cristiano Ronaldo veut jouer !
À 40 ans, Cristiano Ronaldo ne montre toujours pas de signes de fléchissement physique majeurs. Toujours aussi affûté, toujours aussi obsessionnel, il repousse les lois biologiques qui ont pourtant ralenti ou stoppé nombre de ses contemporains. Et si l’idée d’un jubilé ou d’un dernier défi semblait planer, cette prolongation repousse cette échéance d’au moins deux saisons.
Son objectif est clair : rester compétitif, rester visible et continuer à marquer l’histoire — dans les statistiques comme dans les comptes bancaires. En Arabie saoudite, où il joue un rôle à la fois sportif, diplomatique et médiatique, Ronaldo est bien plus qu’un joueur : il est une vitrine vivante du projet national saoudien, au cœur d’une stratégie d’influence globale.
Une décision qui interroge, mais ne surprend plus
Le choix de prolonger dans un championnat peu compétitif sportivement mais aux ambitions démesurées ne surprend plus vraiment. Le football saoudien a montré qu’il était prêt à faire sauter toutes les limites pour attirer et conserver les meilleurs noms. Et Ronaldo, dans ce système, est à la fois la cause et la conséquence de cette inflation galopante.
Mais au-delà des montants, cette décision pose la question de l’héritage. Ronaldo construit-il encore une carrière ou sculpte-t-il un mythe ? Sa longévité, sa régularité et sa volonté de rester au sommet, même dans un environnement différent, participent à façonner une figure aussi emblématique que controversée.