Le PSG affronte dimanche l’Inter Miami de Lionel Messi en huitièmes de finale de la Coupe du monde des clubs. Un duel inédit qui pourrait lancer les Parisiens dans une aventure à forte saveur européenne, avec le Bayern Munich, le Real Madrid ou Manchester City en embuscade. Paris pourrait vite se retrouver à revivre ses plus grands souvenirs… et ses plus grandes blessures.
Un huitième sous haute tension face à Messi
La Coupe du monde des clubs prend une tournure inédite cette année avec la présence de clubs européens majeurs et une formule inspirée des grandes compétitions internationales. Pour son entrée dans la compétition, le Paris Saint-Germain hérite de l’Inter Miami, dimanche à 21h. Un adversaire symbolique, tant pour le contexte que pour l’identité de son joueur phare : Lionel Messi.
L’Argentin, huit fois Ballon d’Or et artisan de l’unique Ligue des champions remportée par le PSG… sur console, a quitté la capitale française en 2023 dans un climat ambivalent. Retrouver Paris si tôt dans le tournoi, c’est autant un clin d’œil que le début d’un récit à rebondissements. Un duel qui, au-delà du terrain, réactive une certaine tension émotionnelle entre le club et son ancienne star.
Une partie de tableau aux airs de Ligue des champions
Mais cette affiche n’est qu’un avant-goût. En cas de qualification, les choses sérieuses commenceront réellement pour le PSG. Le Bayern Munich, reversé dans la moitié de tableau parisienne après avoir terminé deuxième du groupe C, pourrait se dresser sur la route en quart de finale. Les Bavarois, qui affrontent Flamengo ce dimanche, sont loin d’être des inconnus pour les Parisiens.
Depuis 2017, les deux clubs se sont affrontés à huit reprises, avec à la clé une finale de Ligue des champions perdue en 2020, et des duels souvent intenses. La dernière confrontation en date, en phase de poules de cette saison, s’est soldée par une défaite du PSG (1-0), laissant un goût amer dans les bouches parisiennes. Revoir Munich à ce stade de la compétition raviverait forcément les souvenirs et les comptes non réglés.
Un parcours semé d’embûches pour le PSG
Et si le PSG parvient à franchir l’obstacle bavarois, les demi-finales s’annoncent tout aussi corsées. Manchester City, champion en titre de la Ligue des champions, pourrait bien croiser sa route. À moins que le Real Madrid, dans son style coutumier fait de résurrections et de coups de génie, ne vienne troubler les calculs. Même Dortmund, outsider accrocheur et finaliste européen cette saison, reste un potentiel piège.
Cette Coupe du monde des clubs version élargie devient ainsi un concentré des pires tirages possibles en Ligue des champions. Une boucle infernale pour Paris, qui doit se coltiner une densité de grands clubs européens dès les premières marches. Mais dans cette difficulté se cache une opportunité : celle de valider son projet sportif en battant, à la suite, ceux qui l’ont tant de fois écarté de ses rêves.
Le PSG peut-il réécrire son histoire ?
Avec Kylian Mbappé encore présent, un effectif renouvelé autour de Luis Enrique et une dynamique en construction, le PSG semble mieux armé mentalement que par le passé. Il n’est plus seulement question de briller en poules ou de sortir un exploit ponctuel, mais de s’installer dans le dernier carré d’une compétition exigeante. Cette Coupe du monde des clubs peut ainsi servir de tremplin ou de révélateur pour un groupe qui cherche encore son identité forte.
Battre Messi, défier le Bayern, résister à City ou faire chuter le Real : Paris n’a plus le choix. S’il veut se poser en référence mondiale, c’est dans ce type de tournoi que tout se joue. La Ligue 1 ne suffit plus, les titres nationaux sont devenus routiniers. La grandeur ne se gagne qu’en dominant les géants, et les géants sont là, tous rassemblés.
Une possible revanche du PSG contre l’Inter… mais en finale
Curiosité du tableau : si le PSG venait à aller au bout de son côté de la compétition, il pourrait retrouver l’Inter Milan en finale. Le club italien, finaliste de la dernière Ligue des champions, avance dans l’ombre mais avec solidité. Une finale PSG – Inter aurait des allures de revanche pour Luis Enrique, battu par les Nerazzurri avec le Barça en 2010, et une opportunité pour Paris de conquérir ce qui lui a toujours échappé : un sacre international majeur.