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UFC Paris : Imavov propulsé en main event face à Borralho

John Cena

John Cena

Initialement prévu comme simple combattant de réserve pour le combat pour le titre des poids moyens, Nassourdine Imavov sera finalement la tête d’affiche de l’UFC Paris 4, le 6 septembre prochain à l’Accor Arena. Le Français affrontera le Brésilien Caio Borralho dans un main event explosif, nourri par des semaines de provocations et de tensions. Une opportunité majeure pour le « Sniper », qui visera un bond décisif vers les sommets de la catégorie.

D’un rôle de doublure à la lumière des projecteurs de l’UFC Paris

Nassourdine Imavov ne s’attendait sans doute pas à voir son nom gravé en lettres capitales en haut de l’affiche de l’UFC Paris. Prévu comme « combattant de secours » pour le choc entre Dricus du Plessis et Khamzat Chimaev, prévu le 18 août à Chicago, le Franco-daghestanais a vu sa situation évoluer rapidement. L’UFC a officialisé ce lundi son passage du statut de remplaçant à celui de headliner pour l’événement parisien.

À 30 ans, Imavov disputera donc le premier main event de sa carrière dans sa ville d’adoption. Un moment symbolique pour celui qui n’a jamais caché son ambition d’imposer le drapeau français tout en haut de l’organisation reine du MMA mondial. Face à lui, un adversaire aussi invaincu depuis son arrivée à l’UFC que provocateur : Caio Borralho.

Borralho, un duel annoncé et attendu à l’UFC Paris

Le combat contre le Brésilien n’arrive pas par hasard. Depuis plusieurs mois, les deux hommes échangent à distance sur les réseaux sociaux. Borralho (17 victoires, 1 défaite, 1 sans décision) multiplie les appels du pied — et les piques — à l’attention d’Imavov. Ce dernier, jusqu’ici concentré sur ses objectifs sportifs, a fini par répondre de manière cinglante il y a quelques semaines, alimentant l’idée d’un affrontement inévitable.

Le « Sniper », adepte d’un style précis et chirurgical, affrontera un Borralho plus explosif, adepte de transitions rapides et de lutte agressive. Une opposition de styles prometteuse, doublée d’une rivalité personnelle qui ne demande qu’à s’enflammer à l’approche de l’événement.

Une opportunité majeure pour Imavov

Ce combat représente une véritable rampe de lancement pour Imavov. Déjà solidement installé dans le top 10 de la catégorie, il peut, en cas de victoire convaincante, se rapprocher sérieusement d’un title shot. Son récent succès contre Jared Cannonier, bien que controversé, l’a replacé dans la course. Et un triomphe en main event devant le public français renforcerait encore sa légitimité.

Surtout, le timing est parfait. Alors que la catégorie des poids moyens est en plein bouleversement — avec l’absence prolongée d’Adesanya, les doutes autour de Chimaev, et le règne encore fragile de du Plessis —, chaque performance majeure peut redistribuer les cartes.

Paris, l’arène idéale pour frapper fort

L’UFC Paris, quatrième du nom, s’annonce une nouvelle fois comme l’un des temps forts de l’année MMA en France. Après les succès populaires des précédentes éditions, l’Accor Arena devrait faire salle comble pour soutenir un combattant qui incarne à la fois l’excellence tricolore et l’héritage du Daghestan.

Pour Imavov, le soutien du public sera un facteur clé. Habitué à combattre à l’étranger, il sait combien l’ambiance de Bercy peut transcender un combattant. L’an dernier déjà, Ciryl Gane l’avait montré face à Spivac. Cette fois, c’est au tour du « Sniper » de prendre le flambeau.

Une tension sportive et médiatique

Le combat contre Borralho dépasse la simple confrontation sportive. Il s’inscrit dans une logique de storytelling que l’UFC affectionne : deux combattants au sommet de leur forme, au cœur d’une montée de tension savamment entretenue, s’affrontant dans un contexte électrique. À cela s’ajoute la dimension géopolitique du MMA moderne, entre Brésil et France, entre héritage de la lutte et école du striking.

L’UFC Paris 4 promet déjà une atmosphère électrique. Et si Imavov venait à s’imposer avec la manière, il pourrait bien forcer la main à l’organisation pour obtenir sa chance au titre mondial dans les mois à venir.

Le rendez-vous est pris

Le 6 septembre, tous les regards du MMA français — et bien au-delà — seront braqués sur l’Accor Arena. Nassourdine Imavov ne sera plus l’alternative silencieuse, mais le visage d’un gala qui doit confirmer l’ancrage durable de l’UFC en France. Face à Caio Borralho, il aura l’occasion de faire taire un provocateur, d’asseoir son statut, et de s’approcher plus que jamais du sommet de la catégorie des moyens.

L’histoire est en marche. Il ne reste plus qu’à la conclure.