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Botafogo : l’exploit face au PSG fait vibrer le Brésil

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Le PSG est tombé de haut. Opposé à Botafogo en ouverture de la Coupe du monde des clubs, le champion d’Europe s’est incliné 1-0. Une victoire retentissante qui enflamme les médias brésiliens et interpelle la presse européenne. Ce devait être une formalité pour le Paris Saint-Germain. Ce fut une douche froide. Sur la pelouse du SoFi Stadium de Los Angeles, dans la nuit de jeudi à vendredi, les hommes de Luis Enrique ont trébuché face à Botafogo, modeste mais valeureux champion sud-américain. Score final : 1-0. Et au Brésil, cette victoire a des allures d’exploit historique.

La presse brésilienne en extase devant l’exploit de Botafogo

Dès le coup de sifflet final, les journaux brésiliens ont laissé éclater leur joie. Pour Globo Esporte, c’est tout simplement « l’apothéose ». L’image d’Igor Jesus, unique buteur de la rencontre, les bras en croix, fait la une du site. Le quotidien ne s’arrête pas à la performance du club carioca : il célèbre un succès collectif pour tout un continent. « La victoire du Botafogo est aussi sud-américaine », peut-on lire. Une façon de rappeler que les clubs de la zone Conmebol attendaient depuis plus d’une décennie un tel exploit face à l’élite européenne.

Le site rappelle qu’il faut remonter à 2012 pour trouver trace d’une victoire sud-américaine contre une formation européenne dans une compétition officielle. À l’époque, les Corinthians avaient dominé Chelsea en finale de la Coupe du monde des clubs. Depuis, neuf matchs et douze longues années de disette. Jusqu’à cette nuit mémorable.

Une leçon d’intensité et de solidarité

Botafogo n’a pas volé sa victoire. Très bien organisé, le club brésilien a su faire déjouer le PSG, pourtant présenté comme l’un des grands favoris du tournoi. Privés d’inspiration en attaque, les Parisiens se sont heurtés à un bloc compact et agressif, bien dirigé par Renato Paiva. Le technicien portugais, dans la lignée de son parcours en Copa Libertadores, a su motiver ses hommes pour ce rendez-vous d’envergure.

« Botafogo a mis le PSG dans sa poche », s’enthousiasme encore Globo Esporte. Au Brésil, cette victoire est perçue comme une revanche sur des années de domination européenne sur la scène intercontinentale. Et comme un message fort envoyé à ceux qui doutaient encore du niveau des clubs sud-américains.

L’Europe sous le choc de la victoire de Botafogo

Si l’euphorie règne au Brésil, la presse européenne, elle, se montre plus réservée, voire inquiète. En France, les critiques fusent à l’égard du PSG, jugé apathique et en manque d’idées. L’Équipe évoque un « naufrage inattendu », tandis que Le Parisien parle d’une « humiliation malvenue en plein mois de juin ». En Espagne et en Italie, on s’étonne de la contre-performance d’un club censé symboliser la suprématie européenne après sa victoire en Ligue des champions.

Une claque pour Paris, un souffle pour Botafogo

Cette défaite vient contrecarrer la dynamique d’un PSG qui espérait boucler une saison parfaite par un sacre mondial. Elle rappelle que, malgré les moyens colossaux du football européen, l’histoire et la passion peuvent encore faire pencher la balance. Côté brésilien, cette victoire redonne de l’éclat à une compétition parfois décriée et confirme la renaissance d’un club mythique, longtemps relégué à un rôle secondaire sur la scène continentale.

Botafogo poursuit donc l’aventure, avec l’espoir de pousser l’exploit encore plus loin. Quant au PSG, il devra se relever vite et tirer les leçons d’une soirée qui restera dans les annales — mais pas pour les raisons espérées.