Plages, Disneyland, virées à Beverly Hills… En pleine Coupe du monde des clubs, les joueurs du PSG savourent une parenthèse de liberté sur la côte ouest américaine. Un équilibre voulu entre performance et bien-être, dans un cadre cinq étoiles.
Depuis leur arrivée à Los Angeles pour la Coupe du monde des clubs, les joueurs du Paris Saint-Germain ne se contentent pas de fouler les pelouses d’entraînement. À l’image des grandes franchises sportives américaines, le club parisien a décidé de conjuguer professionnalisme et plaisir, accordant à ses joueurs une journée complète de repos ce mardi. Une manière de souffler après une saison marathon, tout en entretenant la cohésion du groupe dans un environnement propice à la détente.
Du repos après l’effort : une stratégie assumée
La saison 2024-2025 a été exceptionnelle pour le PSG, couronnée notamment par un sacre européen en Ligue des champions. Luis Enrique et son staff le savent : pour durer et bien aborder une compétition aussi exigeante que la Coupe du monde des clubs, il faut aussi savoir lever le pied. D’où cette journée « off » accordée aux joueurs, la première depuis leur installation à Newport Beach, leur camp de base californien.
« On sort d’une saison intense, commencée dès juillet 2024. Ce genre de coupure, dans un cadre agréable, permet de relâcher la pression sans perdre le fil », confie un membre du staff technique. Une philosophie partagée par la direction du club, qui valide cette approche moderne de la gestion des efforts et du bien-être mental des joueurs. L’objectif ? Préserver les organismes, mais aussi les esprits, pour éviter toute lassitude et maintenir un haut niveau de motivation.
Disneyland, plage, golf… les Parisiens savourent
Si certains clubs imposent un encadrement strict lors des tournées ou compétitions à l’étranger, le PSG a choisi une ligne plus souple, mais structurée. Le programme est clair : lever obligatoire à 8h30 avec petit déjeuner en commun à l’hôtel, suivi d’un entraînement en fin de matinée. L’après-midi, c’est quartier libre pour tout le monde.
Résultat : chacun s’organise comme il l’entend. Désiré Doué et Warren Zaïre-Emery ont ainsi exploré les rues chics de Beverly Hills, pendant que d’autres – Nuno Mendes, Lucas Beraldo, Vitinha ou Gonçalo Ramos – s’offraient une parenthèse ludique autour d’un mini-golf. Le staff technique, de son côté, n’a pas boudé son plaisir avec une balade sur la mythique plage de Santa Monica. Et pour les amateurs de sensations plus enfantines, une virée à Disneyland s’est imposée comme une évidence.
Famille, soleil et décontraction
Pour certains joueurs, cette coupure est aussi l’occasion de retrouver leurs proches. Marquinhos a profité de la présence de sa famille venue le rejoindre sur la côte ouest, tout comme Khvicha Kvaratskhelia, accompagné de sa compagne. Dans un calendrier habituellement très contraint, ces moments sont rares et précieux, permettant aux joueurs de se ressourcer sans quitter l’environnement du groupe.
« Pouvoir passer du temps avec les siens en pleine compétition, c’est une bouffée d’oxygène. Ça renforce aussi l’idée que le club prend soin de nous, pas seulement en tant qu’athlètes, mais aussi comme individus », souffle un cadre du vestiaire.
Une liberté encadrée… mais temporaire
Ce fonctionnement souple ne signifie pas que tout est permis. L’exigence demeure, et les joueurs savent que chaque matinée doit être honorée avec sérieux. La rigueur matinale est non négociable, et chacun est attendu à l’heure pour le petit déjeuner et les séances sur le terrain.
D’ailleurs, cette liberté pourrait être limitée dans les jours à venir. Si le PSG se qualifie pour les phases finales de la Coupe du monde des clubs, les déplacements vont s’intensifier, réduisant les temps de repos et les marges de manœuvre. « Ce type de liberté est possible quand la logistique est simple. Dès que les matches s’enchaînent et que les voyages deviennent plus complexes, les temps libres se réduisent d’eux-mêmes », explique un membre de l’encadrement.
Une gestion à l’image du PSG nouvelle génération
Avec cette gestion humaine et moderne, le PSG version Luis Enrique affiche une volonté claire : créer un climat de confiance, valoriser l’autonomie et offrir un environnement favorable à la performance. Une stratégie dans la lignée de ce que pratiquent certains grands clubs européens, mais encore peu répandue dans le football français.
Loin des stéréotypes du stage militaire ou du huis clos anxiogène, Paris mise sur l’intelligence collective et l’équilibre vie pro – vie perso pour tirer le meilleur de ses joueurs. Et jusqu’ici, le groupe répond présent, à l’image d’un parcours sans faute dans la préparation et d’une ambiance qui respire la sérénité.
La suite de la compétition dira si cette recette est aussi payante sur le terrain. Mais une chose est sûre : à Los Angeles, le PSG n’a pas seulement emporté ses crampons, il a aussi su glisser dans sa valise une dose de légèreté bienvenue.