À quelques jours de son entrée en lice face à l’Atlético de Madrid, le Paris Saint-Germain a pris ses quartiers à Irvine, en Californie. Sur le campus de l’université locale, les joueurs de Luis Enrique préparent sereinement la Coupe du monde des clubs 2025 dans une ambiance studieuse et décontractée, à l’image du cadre sportif et social qui les entoure.
Un cocon californien pour préparer l’événement
Depuis leur arrivée sur le sol américain, les Parisiens se sont installés sur le campus de l’université d’Irvine, à quelques kilomètres au sud de Los Angeles. C’est sur le Crawford Field, terrain habituellement dédié aux entraînements des équipes universitaires, que les coéquipiers de Vitinha, Marquinhos ou encore Donnarumma affinent leurs automatismes en vue de leur premier match du tournoi mondial des clubs, prévu dimanche face à l’Atlético de Madrid.
Loin de l’agitation européenne, le groupe dirigé par Luis Enrique profite d’un cadre propice à la concentration. La pelouse est impeccable, le soleil californien au rendez-vous, et l’environnement, peu exposé médiatiquement, permet au PSG de travailler dans une certaine tranquillité. Le staff parisien semble apprécier cette atmosphère de campus, où la rigueur se marie avec la bonne humeur.
Entraînement studieux pour la Coupe du monde des clubs
Les séances d’entraînement suivent un rituel bien établi. À commencer par le traditionnel toro, moment de détente et de cohésion qui lance chaque séance dans la bonne humeur. Luis Enrique, fidèle à lui-même, alterne consignes tactiques et plaisanteries. Toujours aussi impliqué, l’entraîneur espagnol n’hésite pas à grimper sur une nacelle placée en bord de terrain pour observer les exercices sous un autre angle, cherchant à capter les moindres détails de l’organisation de son équipe.
Malgré la légèreté apparente, l’intensité ne faiblit pas. Le groupe travaille dur, conscient que la Coupe du monde des clubs représente une opportunité historique de conclure la saison sur une nouvelle note prestigieuse. Après avoir décroché la Ligue des champions, Paris veut continuer à écrire sa légende au niveau mondial.
Une immersion dans l’univers du sport académique américain
La présence du PSG sur le campus de l’université d’Irvine n’est pas anodine. Comme dans beaucoup d’établissements américains, le sport y occupe une place centrale. L’université compte plus de 35 000 étudiants et dispose d’infrastructures de haut niveau. Terrains, salles de musculation, espaces de récupération : tout est pensé pour permettre aux étudiants-athlètes d’exceller dans leur double projet.
Parmi eux, Hilir Henno, jeune volleyeur français de 21 ans, incarne cette philosophie du sport universitaire américain. Fils d’Hubert Henno, ancienne légende du volley français, Hilir évolue depuis quatre ans avec l’équipe de volley-ball d’Irvine en NCAA, le championnat universitaire le plus prestigieux des États-Unis. Élu meilleur joueur l’an dernier, il s’apprête à rentrer en France pour poursuivre sa carrière.
Un environnement favorable au haut niveau
Interrogé sur l’arrivée du PSG sur le campus, Henno ne cache pas son enthousiasme. « Ici, on a un club avec toutes les disciplines. Il y a une salle de musculation pour tous, une salle pour étudier, c’est vraiment super sympa. C’est une université très ouverte, vachement sociale », confie-t-il. L’athlète français décrit une structure où les étudiants évoluent dans un environnement professionnel, sans pour autant sacrifier leur parcours académique.
Cette immersion du PSG dans un tel contexte est aussi une source d’inspiration pour les plus jeunes. Voir une équipe comme celle de Paris s’entraîner sur les mêmes installations que les étudiants-athlètes crée une passerelle symbolique entre deux mondes. Le sport d’élite croise ici celui de la formation, et chacun peut y trouver un exemple de rigueur, d’engagement et de passion.
En route vers la Coupe du monde des clubs
À deux jours du grand rendez-vous, les Parisiens semblent sereins et pleinement concentrés. Le staff médical veille à la récupération, les automatismes se peaufinent, et l’état d’esprit général reflète l’ambition du groupe. Cette première Coupe du monde des clubs au nouveau format représente un défi sportif, mais aussi un enjeu d’image pour le club.
Luis Enrique, qui a déjà marqué l’histoire du PSG cette saison avec la conquête de la Ligue des champions, espère finir sur un nouveau triomphe avant les vacances. La préparation à Irvine, au cœur d’un campus où le sport est roi, pourrait bien offrir les conditions idéales pour aller chercher ce dernier objectif.