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Nike panique à cause de l’étoile du PSG

PSG-Real Madrid

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Depuis le sacre historique du Paris Saint-Germain en Ligue des champions, la question de broder une étoile sur le maillot fait débat. Si Jérôme Rothen affirmait que l’étoile n’apparaîtrait pas la saison prochaine, Nasser Al-Khelaïfi a semé le trouble avec une déclaration inattendue. Un flou qui met Nike, l’équipementier du club, dans une situation délicate.

Une étoile qui fait parler… surtout chez Nike

Dans le monde du football, une étoile brodée sur le maillot est souvent le symbole d’un titre continental majeur. Le PSG, sacré pour la première fois de son histoire en Ligue des champions, pourrait légitimement arborer ce signe distinctif. Pourtant, aucune confirmation officielle n’avait encore été donnée jusqu’à ces derniers jours, et la tendance semblait aller vers un maillot sans étoile pour la saison 2025-2026.

C’est Jérôme Rothen, ancien joueur du club et animateur sur RMC, qui avait affirmé en mai dernier que le PSG ne porterait pas d’étoile sur ses nouveaux maillots. Une décision logique en apparence : les tenues pour la prochaine saison étaient déjà finalisées par Nike depuis plusieurs semaines, et leur production industrielle lancée.

La sortie d’Al-Khelaïfi qui change tout

Mais tout a basculé mardi, lorsque Nasser Al-Khelaïfi, invité sur France 5, a affirmé que le club « jouerait avec une étoile sur le maillot lors de la Coupe du monde des clubs » organisée aux États-Unis du 14 juin au 13 juillet. Une déclaration qui a pris de court les observateurs… mais aussi les partenaires commerciaux du PSG.

Daniel Riolo, dans l’After Foot sur RMC, a confirmé l’impact de cette annonce : « L’affaire a connu un rebondissement, car Nasser a dit qu’il se tâtait à ce que le club joue l’année prochaine avec la petite étoile. Sauf que les maillots de l’année prochaine sont déjà prêts, forcément. » Autrement dit, Nike pourrait être contraint de revoir en urgence une partie de sa production pour s’aligner sur les nouvelles intentions de la direction parisienne.

Nike sous pression

L’équipementier américain, partenaire du PSG depuis 1989, s’était déjà projeté sur la prochaine saison en concevant des maillots sans étoile, conformément aux informations transmises plus tôt par le club. La sortie médiatique de Nasser Al-Khelaïfi bouscule donc toute l’organisation logistique et commerciale mise en place ces derniers mois.

Reproduire une nouvelle série de maillots avec une étoile, ne serait-ce que pour la Coupe du monde des clubs, impliquerait des coûts de production supplémentaires, une révision des stocks déjà préparés, et peut-être un nouveau plan marketing à activer dans l’urgence. Autant de complications que Nike aurait préféré éviter, surtout à quelques jours d’un événement international.

Un enjeu d’image pour le PSG

Derrière cette polémique autour d’un détail symbolique, c’est l’image du Paris Saint-Germain qui est aussi en jeu. L’étoile représente plus qu’un simple motif : elle incarne le prestige d’un sacre tant attendu, le point d’orgue d’un projet sportif lancé il y a plus d’une décennie. Pour les supporters, ne pas voir cette étoile sur le maillot serait une incompréhension, voire une déception.

Le club, soucieux de cultiver une identité forte et de marquer l’histoire, semble lui-même hésiter sur la manière de procéder. Doit-il ajouter l’étoile pour les matchs de gala uniquement ? Ou la généraliser sur l’ensemble des maillots portés en compétition et disponibles à la vente ? Ce flou artistique n’arrange ni Nike, ni les fans, ni même l’équipe communication du PSG.

Vers une solution intermédiaire pour Nike et le PSG ?

Plusieurs hypothèses circulent. La première serait d’apposer une étoile uniquement sur les maillots portés par les joueurs pendant la Coupe du monde des clubs, avec un modèle spécial, produit en série limitée. Une solution qui permettrait de célébrer le titre européen sans bouleverser totalement le calendrier de production.

Autre option : conserver les maillots actuels sans étoile pour le début de la saison, tout en annonçant une édition « étoilée » pour la deuxième partie d’exercice, autour de Noël ou du printemps, en guise de célébration différée. Une manière de satisfaire à la fois les supporters, les exigences marketing et les contraintes industrielles.