L’actualité du football mondial a pris une tournure spectaculaire ce jeudi avec la nomination officielle de Simone Inzaghi à la tête d’Al Hilal. Après avoir tourné la page de son aventure avec l’Inter Milan, le technicien italien s’engage dans un défi inédit en rejoignant l’un des clubs phares de la Saudi Pro League. Un choix ambitieux, mais aussi extrêmement lucratif, qui marque un tournant dans sa carrière.
Une nouvelle aventure hors d’Italie pour Simone Inzaghi
À 49 ans, Inzaghi vivra pour la première fois une expérience d’entraîneur à l’étranger. Après la Lazio puis l’Inter Milan, où il a passé quatre saisons, l’ancien attaquant s’apprête à découvrir un football en pleine mutation, au sein d’un championnat saoudien en pleine expansion. Al Hilal, qui a récemment confirmé son statut de géant asiatique, continue d’attirer des figures majeures du football européen, aussi bien sur le terrain que sur les bancs de touche.
« Le génie italien est là. Bienvenue Simone Inzaghi », a publié le club sur ses réseaux sociaux, officialisant l’arrivée de l’ancien entraîneur nerazzurro. Inzaghi a aussitôt réagi dans une courte vidéo : « Je suis Simone Inzaghi et aujourd’hui commence ma nouvelle histoire avec Al Hilal. »
Un contrat historique
Ce « nouveau chapitre » pourrait bien être l’un des plus lucratifs de l’histoire du football. D’après la presse italienne, Inzaghi aurait signé un contrat de deux ans assorti d’un salaire total de 50 millions d’euros. Ce chiffre, non confirmé officiellement par le club saoudien, ferait de lui l’entraîneur le mieux payé au monde, devant des techniciens comme Diego Simeone ou Pep Guardiola. Un symbole de plus du pouvoir financier colossal déployé par les clubs du Golfe.
L’arrivée d’Inzaghi à Al Hilal pourrait aussi être suivie d’autres mouvements d’envergure. Certaines rumeurs évoquent la possible venue de Cristiano Ronaldo, dont l’avenir à Al Nassr semble incertain. Le club saoudien, qui se prépare à disputer la prochaine Coupe du monde des clubs aux États-Unis, entend frapper fort et consolider son projet à l’échelle mondiale.
Un départ en demi-teinte de l’Inter
Cette annonce survient quelques jours après la lourde défaite de l’Inter Milan en finale de la Ligue des champions face au Paris Saint-Germain (5-0). Un revers douloureux, qui a précipité la fin de cycle d’Inzaghi sur le banc lombard. Malgré un bilan honorable — un Scudetto, deux Coupes d’Italie et trois Supercoupes —, la saison 2024-2025 a laissé un goût amer.
Battus dans toutes les compétitions majeures, les Nerazzurri ont vu le titre de Serie A leur échapper d’un point au profit de Naples. Éliminés en demi-finales de la Coupe d’Italie et battus en Supercoupe, ils n’ont pas su capitaliser sur leur belle dynamique des années précédentes. Si l’Inter a salué son entraîneur avec respect, la rupture semblait inévitable après une campagne aussi frustrante.
Le projet de Simone Inzaghi à la hauteur de ses ambitions
En s’engageant avec Al Hilal, Simone Inzaghi mise sur un projet ambitieux. Le club saoudien, déjà auréolé d’un palmarès riche à l’échelle asiatique, nourrit des objectifs plus vastes : asseoir sa suprématie au niveau continental, briller lors de la Coupe du monde des clubs, et continuer d’attirer les meilleurs talents mondiaux.
Avec l’expertise tactique d’Inzaghi, réputé pour sa gestion des grands rendez-vous et son habileté à faire progresser ses groupes, Al Hilal espère franchir un cap. Pour l’Italien, ce nouveau défi est autant un pas vers l’inconnu qu’une occasion unique de marquer l’histoire dans un contexte footballistique en pleine révolution.
Simone Inzaghi n’a pas simplement trouvé un nouveau club : il a pris la direction d’un projet colossal, où les ambitions sportives croisent les enjeux géopolitiques et économiques du football moderne. Le jackpot saoudien, en somme, a aussi valeur de test grandeur nature pour l’un des entraîneurs les plus en vue de la dernière décennie.