Football Une

Compétition mondiale : Xabi Alonso, l’atout du Real Madrid

Le Real Madrid s’apprête à ouvrir une nouvelle page de son histoire avec l’arrivée tant attendue de Xabi Alonso sur le banc. L’ancien milieu de terrain de légende pourrait faire ses premiers pas d’entraîneur de la Casa Blanca plus tôt que prévu, en dirigeant l’équipe dès la Coupe du monde des clubs 2025, une compétition à la fois lucrative et stratégique pour l’avenir du club.

Ce choix précipité, mais calculé, illustre parfaitement l’ambition d’un Real Madrid toujours tourné vers l’excellence et avide de nouveaux titres, même dans une compétition encore en quête de prestige auprès du grand public.

Une transition anticipée et stratégique

Le départ de Carlo Ancelotti pour la sélection brésilienne, officialisé pour le mois de juin, a laissé la porte grande ouverte à l’arrivée de Xabi Alonso. Si initialement, le plan était de le voir prendre ses fonctions après la Coupe du monde des clubs, les récents développements ont accéléré la transition. Le départ d’Alonso du Bayer Leverkusen, programmé pour la fin de saison, coïncide finalement avec le besoin immédiat du Real Madrid de stabiliser son banc pour cette compétition internationale, prévue du 14 juin au 13 juillet 2025.

Un premier match est prévu dès le 18 juin contre Al-Hilal, à Miami. Pour Xabi Alonso, cette entrée en matière aura un goût de baptême du feu. Mais c’est également une opportunité inespérée pour imprégner rapidement son style de jeu à une équipe riche en individualités, mais en attente d’une nouvelle dynamique collective.

Un groupe accessible, mais une compétition à ne pas négliger

Le tirage au sort a placé le Real Madrid dans un groupe largement à sa portée, composé du club mexicain Pachuca, des Saoudiens d’Al-Hilal, et des Autrichiens du Red Bull Salzbourg. Sur le papier, les Merengue partent largement favoris. Mais dans une compétition à élimination directe, tout excès de confiance peut coûter cher.

Au-delà de l’aspect purement sportif, cette Coupe du monde des clubs est un enjeu majeur pour la visibilité du Real Madrid. Organisée pour la première fois dans ce format élargi à 32 équipes, elle constitue une vitrine exceptionnelle pour les marques partenaires du club, mais aussi un terrain d’expérimentation pour Xabi Alonso. C’est l’occasion idéale pour l’ancien stratège de la Roja d’installer ses principes : pressing coordonné, relance propre depuis l’arrière, et montée en puissance des jeunes talents.

Une préparation modifiée au service d’un objectif unique

En raison de cette compétition, le Real Madrid a fait un choix fort : pas de tournée estivale cette année. Exit les traditionnels rendez-vous marketing en Asie ou en Amérique du Nord, le club se recentre sur l’essentiel. Quelques matchs amicaux en interne suffiront à roder l’effectif avant le grand départ pour Miami.

Ce choix montre à quel point cette Coupe du monde des clubs est prise au sérieux par la direction madrilène. L’enjeu est aussi économique : avec 150 millions d’euros promis au vainqueur, ce tournoi devient bien plus qu’un simple trophée de prestige. C’est une source de revenus conséquente, à un moment où le club continue d’investir lourdement sur le mercato, notamment avec les arrivées annoncées de Trent Alexander-Arnold et Dean Huijsen.

Xabi Alonso, un profil taillé pour la compétition

À 42 ans, Xabi Alonso n’est plus un novice. Son passage remarqué au Bayer Leverkusen, où il a su métamorphoser un effectif moyen en prétendant au titre en Bundesliga, lui vaut aujourd’hui une aura de technicien prometteur. Stratège, discipliné et proche de ses joueurs, il semble être l’homme idéal pour gérer la pression madrilène tout en instaurant une transition douce après l’ère Ancelotti.

Cette compétition arrive donc à point nommé. En tant que joueur, Alonso a déjà tout connu : la Ligue des champions, la Coupe du monde, l’Euro… Désormais entraîneur, il devra montrer qu’il peut transmettre son expérience et son intelligence de jeu à une nouvelle génération de stars.

Une compétition pour poser les fondations d’un cycle

Plus qu’un simple tournoi, cette Coupe du monde des clubs pourrait bien poser les bases d’un cycle victorieux sous l’ère Alonso. Elle lui permettra de tester ses idées, de jauger l’état de forme de ses cadres, et de trier dans un effectif fourni. Elle lui offrira aussi une précieuse compétition officielle pour faire ses preuves, loin du tumulte du championnat ou de la Ligue des champions, mais avec une pression réelle et des attentes immenses.

Le Real Madrid n’aborde jamais une saison sans ambition. Avec Xabi Alonso sur le banc et un trophée à portée de main dès le mois de juin, le message est clair : la quête de gloire continue. Et elle commence dès cette compétition mondiale.