À quelques jours de l’UFC 315 à Montréal, l’adversaire du Français Benoît Saint Denis a déclaré forfait. Un coup dur… mais plusieurs combattants, dont un Polonais redouté, se disent déjà prêts à relever le défi.
Le scénario était trop beau pour être vrai. Benoît Saint Denis, étoile montante du MMA tricolore, devait faire son grand retour dans l’octogone ce dimanche à l’UFC 315, face à l’Espagnol Joel Alvarez. Mais à moins d’une semaine de l’événement, le combat a été chamboulé par le forfait de son adversaire. Une nouvelle aussi soudaine que frustrante, tant pour le Français que pour ses supporters.
Alors que l’organisation américaine se retrouve dans l’urgence pour sauver ce duel annoncé en ouverture de la carte principale, plusieurs prétendants se sont rapidement manifestés. Parmi eux, un Brésilien invaincu en UFC… et un Polonais déjà prêt au combat.
Mauricio Ruffy se projette sur un autre événement
Premier à se signaler, Mauricio Ruffy. Le Brésilien de 28 ans, encore relativement peu connu du grand public, n’a pas tardé à dégainer sur les réseaux sociaux. Son message est clair : il veut Benoît Saint Denis, mais pas à la va-vite.
« Hey, l’UFC! Et si on faisait un main event contre Saint Denis lors d’un Fight Night? », a-t-il lancé sur X (anciennement Twitter). Avec 12 victoires pour une seule défaite, et une série de trois succès en autant de combats dans l’organisation, Ruffy affiche des statistiques solides dans la catégorie des -70 kg.
Il semble toutefois vouloir bénéficier d’un temps de préparation à la hauteur de l’événement. Pas question, donc, de sauter dans un avion pour Montréal à la dernière minute. Pour lui, affronter Benoît Saint Denis mérite une vraie mise en scène, et un statut de tête d’affiche.
« Rebeasti », une solution express ?
Un autre combattant, en revanche, est prêt à saisir l’opportunité sur-le-champ. Et ce n’est pas n’importe qui. Mateusz Rebecki, surnommé « Rebeasti », a fait savoir qu’il était en condition pour affronter le Français… ce dimanche.
« Je suis prêt à y aller. Je suis à Miami, à l’ATT, et au poids. Allons-y », a-t-il écrit dans une story Instagram, taguant au passage Benoît Saint Denis. Avec 20 victoires pour seulement deux défaites en carrière, et un bilan de 4-1 en UFC, le Polonais de 32 ans représente un challenge sérieux. Combattant rugueux, habitué aux duels intenses, il pourrait offrir un affrontement explosif, même sans préparation dédiée.
Installé dans l’une des plus prestigieuses salles de MMA au monde, l’American Top Team (ATT), Rebecki est en pleine forme et semble déterminé à profiter de l’ouverture. Son expérience et sa disponibilité immédiate pourraient séduire les organisateurs en quête d’un remplaçant crédible.
L’UFC face à un dilemme
La balle est désormais dans le camp de l’UFC. Faut-il maintenir le combat de Saint Denis coûte que coûte, quitte à improviser ? Ou bien reporter son retour pour lui offrir une opposition mieux préparée et à la hauteur de ses ambitions ?
Benoît Saint Denis, surnommé « God of War », n’a jamais caché sa volonté de gravir rapidement les échelons. Après une série de victoires impressionnantes, dont un triomphe marquant contre Matt Frevola, le Français semblait prêt pour une nouvelle démonstration. Ce contretemps pourrait freiner sa dynamique… ou l’emmener vers un duel plus relevé que prévu.
Pour les fans, l’incertitude reste entière. Verra-t-on BSD dans l’octogone ce dimanche à Montréal ? L’UFC se décidera-t-elle pour un adversaire de dernière minute ? Ou préférera-t-elle repousser ce combat très attendu ?
Une carte qui reste prometteuse
Malgré ce flou autour du Français, l’UFC 315 s’annonce comme un événement majeur. Notamment grâce à la présence de Manon Fiorot, qui affrontera Valentina Shevchenko en co-main event. Une occasion historique : en cas de victoire, la Niçoise deviendrait la première Française – hommes et femmes confondus – à décrocher un titre incontesté à l’UFC.
Avec un tel enjeu en toile de fond, l’espoir reste permis pour une soirée tricolore inoubliable. Et pourquoi pas, avec en prime, un combat surprise pour Benoît Saint Denis.